Le 12 septembre à Saint-Pétersbourg c’est la fête de la translation des reliques de saint Alexandre Nevski, avec une procession des reliques dans les rues de la ville après une très solennelle divine liturgie.
Cette année elle a été marquée par un événement : le retour de la châsse du prince de Kiev et de Novgorod.
La châsse (et son environnement) avait été commandée par la tsarine Elisabeth en 1746. Elle est considérée comme un sommet du baroque du XVIIIe siècle. L’ensemble est en argent et pèse 1,6 tonne.
Lorsque les bolcheviques ont saisi les biens de l’Eglise, la châsse a été ouverte, les reliques du prince ont été transférées au Musée de la religion et de l’athéisme. Les bolcheviques voulaient faire fondre la châsse, mais le musée de l’Ermitage a obtenu que soit conservée cette œuvre historique (à condition de la compenser par d’autres œuvres en argent…).
Le musée de l’Ermitage a restauré la châsse et vient donc de la rendre à l’Eglise, « pour 49 ans ». On voit la fermeture sur la vidéo à 2h40.
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Samedi, toujours à Saint-Pétersbourg, il y avait plus de 60.000 jeunes et moins jeunes au stade couvert Arena (plus grand que celui de Nanterre) pour le show de SHAMAN, dont la devise pourrait être “Dieu, famille, patrie”. Des milliers de drapeaux russes dans la salle, les couleurs russes omniprésentes, dans un déluge de décibels, de lasers et de jets de scène, et le récital se terminant par le tube « Je suis russe », puis l’hymne national. (La vidéo intégrale a malheureusement été enlevée de YouTube. Ce n’est pas que ce soit musicalement très intéressant, d’autant que l’artiste n’était pas vocalement en forme, mais c’est socialement fascinant.)
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Ceux qui croyaient en un effondrement économique de la Russie ont dû déchanter. Ceux qui croient encore en un effondrement du moral des Russes ont du souci à se faire…