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La persécution

La paroisse Saint-Nicolas de Kamianka (région de Tcherkassy) a soi-disant été « transférée » à l’Eglise du pouvoir. Voici ce qu’en dit le recteur, l’archiprêtre Georges Pogranitchny :

« Les personnes qui se sont rassemblées le 24 août dans le parc de la ville sous le couvert de la communauté Saint-Nicolas n'ont rien à voir avec nous. Sur les 120 personnes recensées, seule une vingtaine vit dans la ville. Parmi ces 20 personnes, certaines sont des partisans de l'Eglise orthodoxe d’Ukraine, d'autres sont protestantes. Tous les autres ont été amenés en bus d'autres localités, ils ne sont même pas résidents de Kamianka. »

Au moment où la fausse réunion se tenait dans le parc, la communauté paroissiale tenait sa réunion dans l’église. Il fut confirmé à l’unanimité des 173 personnes présentes que la paroisse restait dans l’Eglise orthodoxe ukrainienne. Le procès-verbal a été transmis à l'administration régionale, au chef du département de la culture, et au greffier de l'État. La communauté a également fait une déclaration à la police concernant l'organisation d'une réunion illégale et la falsification de documents.

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Le 26 août a été organisée une soi-disant réunion pour le « transfert » à l’Eglise du pouvoir de la paroisse de la Protection de la Mère de Dieu de Krenitchi, dans la région de Kiev. Les paroissiens ont voulu participer à la réunion, mais ils ont été accueillis par des insultes. Et on leur a dit qu’ils ne pouvaient pas voter, parce que les formulaires ne prévoyaient pas la possibilité de voter contre le transfert. Sic.

Le diocèse de l’Eglise du pouvoir fait savoir qu’une réunion de la communauté religieuse s'est tenue, qui s'est prononcée en faveur du transfert de la paroisse de la Sainte Protection à l'Église orthodoxe d'Ukraine ».

Mais les fidèles ont filmé la scène et entendent faire valoir leurs droits. (Il se trouve que pour une fois ils étaient protégés par la police.)

 

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