Le révérend Richard Fothergill, de l’Eglise d’Angleterre, a vu son compte bancaire à la Yorkshire Building Society fermé, alors qu’il était dans cette banque depuis 17 ans.
La raison ? La Banque demandait à ses clients de donner leur avis sur le « mois des fiertés », c’est-à-dire de participer à sa propagande LBGT. Mais dans l’espace de commentaires, le pasteur a écrit : « Est-ce vraiment une bonne utilisation de votre temps, vous n'êtes pas là pour faire de l'ingénierie sociale. » Et: « J’ai de sérieux problèmes éthiques avec la question transsexuelle et les implications de la diffusion de cela à de jeunes enfants. »
Il a reçu une lettre disant que sa relation avec la banque était « irrévocablement rompue » car l’établissement a une « politique de tolérance zéro en matière de discrimination ».
*
Le service de communication du patriarcat orthodoxe géorgien a publié le texte suivant :
Les tentatives d'introduction d'un mode de vie pervers dans notre pays se poursuivent malheureusement. En témoigne l'annonce récente de la semaine LGBT prévue en juillet, qui, compte tenu de ses objectifs, ne peut manquer d'avoir un impact négatif, même si elle se déroule à l'intérieur.
Nous pensons que la propagande LGBT est inadmissible et inacceptable, en particulier dans un pays aux valeurs chrétiennes profondément enracinées et à l'héritage culturel séculaire.
Ignorer les protestations répétées de la plus grande partie de la population géorgienne témoigne d'un manque de respect pour les valeurs fondamentales de la nation et constitue une tentative évidente de causer un préjudice moral.
Outre la propagande du péché, toute activité de ce type est également une cause de conflit civil et de tension, comme le montre la polarisation accrue de la société lors des événements LGBT.
L'Église orthodoxe géorgienne a fait l'objet d'attaques constantes, de calomnies et de campagnes offensives ces dernières années, mais il n'est jamais arrivé qu'elle perde patience. Dans ces moments-là, l'Église se limite toujours à dénoncer les calomnies.
L'Église ne prône jamais la violence, mais encourage plutôt la coexistence pacifique dans la société. C'est pourquoi il est particulièrement opportun aujourd'hui d'appeler la société à débattre de la réglementation de ce problème par le biais de la législation.