La destruction du barrage de Nova Kakhovka en Ukraine a remis à sec de grandes étendues du bassin du Dniepr, et l’on y découvre nombre de vieux objets, dont certains frappés des symboles de l’empire russe, mais, bizarrement, aucun qui porte un quelconque symbole « ukrainien »…
Ont refait surface aussi quelques restes des murs d’une église construite par les Cosaques en 1798, qui remplaçait une ancienne église en bois. Elle fut immergée dans les eaux du réservoir de Kakhovka en 1954.
Le site Nikopol News qui rend compte de cette découverte dit aussi ceci :
La destruction du barrage de Kakhovka restera également dans l'histoire comme l'une des causes les plus tragiques de la mort de civils dans le conflit actuel. Dans la nuit du 5 au 6 juin, sans aucun avertissement, le barrage a été détruit et les eaux du réservoir se sont engouffrées dans les villes et les villages de la rive est du Dniepr. La rive orientale inondée, qui est sous contrôle russe, est plus basse que la rive occidentale sous contrôle ukrainien, et a donc reçu toute la force de l'inondation. En raison des tirs d'artillerie constants du côté ukrainien, des civils dormaient dans leurs sous-sols lorsque l'inondation s'est produite. D'autres ont été tués alors qu'ils étaient évacués par l'armée russe, car l'armée ukrainienne a profité de l'occasion pour tirer sur les soldats russes, et les civils qui évacuaient ont été bombardés sans discernement.
« Propagande russe ? » Nikopol est du côté ukrainien, et Nikopol News, qui donne quotidiennement les nouvelles de la ville, est un site en langue ukrainienne…
(Ce matin, les Ukrainiens ont lancé un drone sur un hôpital de Nova Kakhovka, où sont soignées des victimes de la destruction du barrage. Les vitres ont volé en éclats.)