Deux professeurs agrégés de philosophie, Franklin Nyamsi et René Chiche, ont été suspendus pendant trois mois sans solde, pour avoir émis sur les réseaux sociaux des propos critiques envers le pouvoir.
Ce sont des « sanctions justifiées », a déclaré le ministre de la déséducation nationale, qui a lu l’un des propos inadmissibles :
« Les députés qui voteront le pass vaccinal sont, à mon sens, les dignes héritiers de ceux qui votèrent le statut des Juifs. »
Ce sont là, a-t-il dit, des « propos outranciers, complotistes, injurieux, d’une très grande violence ». « Nous garantissons le droit de libre expression, mais ce type de propos n’entre pas dans le droit de libre expression. »
Donc il n’y a plus de libre expression. Car il est indiscutable que le pass vaccinal était obligatoire pour la vie sociale comme l’étoile jaune empêchait la participation à la vie sociale.
C’est polémique ? Oui, mais dans les limites de l’analogie. Si l’on ne peut plus faire ces analogies, il n’y a plus de « droit de libre expression », selon l’expression du ministre, et nous sommes en dictature.
Le ministre n’a pas daigné donner d’autres exemples. Il faut croire qu’il n’y avait donc rien de scandaleux et que la seule phrase citée l’est parce qu’elle évoque le tabou juif…
La commission paritaire réunie en conseil disciplinaire a considéré « que la fréquence de ces propos est de nature à impacter le bon fonctionnement du service public ». On fera remarquer à cette instance de la déséducation nationale que le mot « impacter » n’est pas un mot de la langue française.
Cette persécution de deux professeurs de philosophie va de pair avec l’interdiction des manifestations, qui a pris un tour tout particulier ce matin avec le défilé sur les Champs-Elysées, où le dictateur était bien seul dans sa voiture, et invisible, sur une avenue où il n’y avait quasiment personne, puisque pour y arriver il fallait passer par une fouille policière.
A Lyon aussi les manifestations sont interdites, parce que le dictateur a décidé que sa deuxième petite publicité du jour (son deuxième bras d’honneur aux Français) était d’aller y rendre hommage à Jean Moulin…
Naturellement cette dictature est ubuesque. Ainsi, le seul tweet du dictateur en ce 8 mai est celui-ci :
Parce qu’un homme a aspergé de peinture une horreur pédopornographique d’une certaine Miriam Cahn, tellement ignoble que les mineurs non accompagnés ne peuvent pas entrer dans la salle.
« C’est une attaque directe contre la liberté d’expression », a ajouté Rima Abdul Malak, ministre de la déculture.
La boucle est bouclée.
Commentaires
S'en prendre à une horreur pédomane ou à Emmanuel Macron, c'est la même chose.
Quand on est au pouvoir, tout est permis, même de faire la leçon aux "gueux"
"en France l' Art est toujours libre et le respect de la création culturelle est garanti " . Ainsi parle le chef de l' Etat : donc il n' est pas possible d' enlever les Statues de Saint Michel, les statues de La Très Sainte Vierge Marie, celle du Roi Saint Louis, nos calvaires, ...car toutes sont des Oeuvres d' Art et des Oeuvres de notre culture !
Nous attendons donc que au plus haut degré " on" fasse comprendre à la libre pensée qu' elle n' est pas libre de défigurer nos villages, nos villes , nos provinces .