A Lvov, une cinquantaine de sbires du régime ont fait irruption dans la cathédrale Saint-Georges, menés par le vice-président du conseil régional, et accompagnés de policiers en uniforme qui ont chassé les fidèles. Puis ils ont fait leur parodie de vote de transfert à l’Eglise du régime. Puis ils sont partis. Le diocèse souligne que « le point important est qu’ils ont perturbé la Divine Liturgie », par une action « qui dépasse toute perception chrétienne et simplement morale ».
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A Zadoubrovka, dans le diocèse de Tchernivtsi (Boucovine), des militants cagoulés de l’Eglise du régime ont fracturé une porte latérale de l’église Saint-Michel et ont fait irruption avec un drapeau noir et rouge de Bandera alors qu’un office funèbre était célébré pour un soldat mort sur le front. Des prêtres de l’Eglise du régime ont ensuite improvisé un office devant l’église. Appelée, la police n’est pas venue. On a appris ensuite que l’archiprêtre a dû été hospitalisé.
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Hier, à Novy Korets, dans le diocèse de Rivne, des partisans de l’Eglise du régime ont brisé les serrures de l’église, en ont installé d’autres et sont entrés dans l’église pour procéder à la parodie de vote du transfert et d’élection du nouveau bureau de l’association paroissiale. Le diocèse a immédiatement porté plainte pour falsification de documents. Il y avait déjà eu une réunion pour le transfert, mais avec la participation des fidèles de la paroisse, qui avaient été majoritaires, et les autres avaient reconnu leur défaite…
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N.B. Les photos et les vidéos de ces actions montrent toujours des dizaines d'hommes jeunes, qui ne sont donc pas au front, mais sont payés pour mener une autre guerre, celle de l'éradication de l'Eglise orthodoxe ukrainienne.
Commentaires
Ce que j'avais commenté il y a quelques jours (la jeunesse des provocateurs non mobilisés). Ils doivent avoir la carte du parti? En tout cas, les minorités semblent être envoyées au front en priorité, comme si tout cela servait à dessein une épuration ethnique dont la guerre est l'instrument. Comme chair à canon ceux dont "l'Ukraine" veut se débarrasser, et à l'arrière les surhommes qui ont seuls le droit de vivre et donc le devoir de ne pas se battre. D'ailleurs les bataillons politisés sont tous des bataillons d'arrêt bien en retrait de la ligne de front.
Un peu de patience, les troupes russes vont bientôt remettre les pendules à la bonne heure.