Les sanctions contre la Russie ont tout de suite touché les composants électroniques militaires, puces et semiconducteurs. La Russie devait être à court rapidement. Or il est visible qu’elle ne l’est toujours pas. Pour deux raisons. La première est que la Turquie, le Kazakhstan, les Emirats, et quelques autres pays dont la Serbie, ont massivement augmenté leurs commandes et servent simplement d’intermédiaires. La seconde est que la Chine a augmenté sa production.
C’est du moins ce que dit l’agence Bloomberg, qui grince que l’industrie électronique occidentale contribue aux succès de l’armée russe sur le front…
Commentaires
Les fournisseurs américains sont ravis qu'il y ait des intermédiaires. Cela leur permet de jouer les oies blanches auprès des européens. Et ils ont voulu la mondialisation, n'est-ce pas? Et ils ont favorisé la montée en puissance de la Chine.
Pour Xavier Moreau (qui s'intéresse à ce sujet depuis les premières sanctions en 2014), l'industrie militaire est autonome pour son électronique, parce qu'il n'est pas necessaire d'y recourir à des technologies de gravage aussi récentes que pour les usages civils (téléphonie notamment). Mais effectivement des particuliers ou des industries qui ont besoin de ces dernières puces passent par des intermédiaires, tour comme il est toujours possible de se rendre en Russie par voie aérienne à condition de bien choisir sa compagnie et ses escales.