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Lu sur RT France

Quelques extraits de récents articles de RT France, média interdit par les donneurs de leçons de la liberté de la presse, mais qui donne des informations qu’on ne trouve pas ailleurs (ceci explique cela...).

Réagissant à la récente suspension des comptes Twitter de certains journalistes américains, qui a finalement été levée pour certains d'entre eux, plusieurs hauts responsables politiques ont exprimé le 16 décembre leur indignation. Parmi eux, le ministre français Jean-Noël Barrot, délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, qui s'est dit « affligé par la dérive dans laquelle Elon Musk précipite Twitter » et a rappelé que « la liberté de la presse est au fondement même de la démocratie », ou encore la vice-présidente de la Commission européenne, Vera Jourová, qui a pris le temps de rappeler que l'UE exigeait « le respect de la liberté des médias et des droits fondamentaux ». Comme l'ont relevé certains commentateurs, les deux personnages en question incarnent des institutions à l'origine d'une censure inédite au sein de l'Union européenne, où la diffusion du travail journalistique réalisé par des rédactions telles que celle de RT France est interdite depuis mars 2022.

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Malgré le froid, et à quelques jours des fêtes de fin d’année, plusieurs centaines de personnes ont répondu ce 17 décembre à l’appel des Patriotes pour exprimer leur mécontentement vis-à-vis de la politique de l'exécutif. Partant de la place des Victoires, dans le Ier arrondissement de la capitale, elles ont défilé dans les rues parisiennes aux cris de «Sortons vite de l’OTAN», «Corrompus en prison» ou encore «Tous avec les soignants» suspendus, car refusant de se faire vacciner contre le Covid-19.

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Dans un entretien diffusé le 17 décembre sur l’une des chaînes YouTube de l’avocat Mark Feïguine (inscrit au registre russe des agents de l’étranger), Oleksiï Arestovitch, conseiller au bureau de Volodymyr Zelensky, a affirmé que Kiev avait tenté d’assassiner le vice-ministre de la Défense et chef d’état major de l’armée russe Valéri Guérassimov. «Révélons un terrible secret : Guérassimov était à Izioum et nous avons frappé» a déclaré Arestovitch avant de poursuivre : «C'était probablement dans la seconde quinzaine d'avril ou en mai. Nous avons frappé le quartier général où il se trouvait. Nous l'avons fait exploser en mille morceaux... Mais il avait réussi à partir un peu plus tôt».

Réelles confidences ou coup de bluff ? Ces propos du conseiller présidentiel ukrainien font suite à une publication du New York Times le même jour. Dans cet article, il est affirmé que les autorités américaines auraient tenté d’empêcher Kiev de monter une attaque contre le haut gradé et membre du gouvernement russe, sans succès.

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Les casseurs étaient de nouveau de sortie le soir du 18 décembre, après la défaite de l'Equipe de France face à l'Argentine en finale de la Coupe du monde de football. Les tirs de mortiers d'artifice ont fusé sur les Champs-Elysées. Les forces de l'ordre sont intervenues pour évacuer l'avenue. A Lyon, la préfecture a signalé que les forces de l'ordre faisaient usage d'une force proportionnée pour disperser les individus hostiles. Scénario identique à Nice, sur l'une des artères principales de la ville. Au total, 227 personnes ont été interpellées en France, dont 47 à Paris et dans son agglomération, selon des chiffres annoncés le 19 décembre par le ministère de l'Intérieur. Un important dispositif de 14 000 policiers et gendarmes avait été déployé dans tout le pays, dont 2 750 à Paris, pour contenir les incidents, déjà survenus notamment après la demi-finale contre le Maroc.

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Le jury du Prix international Khaled Alkhateb Memorial Awards 2022, décerné aux journalistes pour les meilleurs travaux depuis une zone de conflit, a sélectionné les vainqueurs de cette édition. La chaîne de télévision RT a créé ce prix en mémoire du journaliste Khaled Alkhateb, qui collaborait avec la chaîne de télévision arabe RT avant d’être tué en Syrie en 2017.

Cette année, les Khaled Alkhateb International Memorial Awards récompensent des reportages couvrant l’opération militaire spéciale en Ukraine.

  1. «Meilleur journalisme en zone de conflit : Vidéo». - Valentin Trouchnine, «Le Paradis et l’Enfer au monastère», journal «Izvestia» / chaîne de télévision REN TV (Russie). Ce reportage relate l’évacuation de civils depuis le monastère de la Dormition-Saint-Nicolas-Saint-Basile, situé à Nikolskoïé (RPD), sous les bombardements constants des forces armées ukrainiennes. Les journalistes montrent les dégâts causés par une frappe d’artillerie : des nuages de fumée noire s’élevant du territoire du couvent et des destructions massives.
  2. «Meilleur journalisme en zone de conflit : Texte». - Alexandre Kots, «Combats près de Kiev : les preux de Gostomel», journal «Komsomolskaïa Pravda» (Russie). Le reporter de guerre s’est rendu sur les positions des parachutistes qui ont débarqué dans un aérodrome de la région de Kiev le premier jour de l’opération militaire et ont tenu bon pendant un mois sous les bombardements.
  3. «Meilleure couverture de l’humanitaire : Vidéo». - Réguina Orekhova, «Les civils», studio «TOK», groupe de médias «Rossia Segodnia» (Russie). Un documentaire sur les habitants de Marioupol qui, confrontés à la mort, à la famine et aux souffrances, n’ont pas perdu courage. L’un des héros du film, Micha, est venu à Marioupol rechercher sa fiancée, avec laquelle il avait perdu tout contact dès le début des hostilités.
  4. «Meilleure couverture de l’humanitaire : Texte». - Maria Marikian, «Ils peuvent revenir», «RIA Novosti» (Russie). Un reportage depuis Popasnaïa, ville de RPL violemment bombardée par les forces armées ukrainiennes au moment de leur retraite. La plupart des bâtiments ont été rasés. Or, quelques dizaines d’habitants sont restés à Popasnaïa, ayant refusé de quitter leur ville natale. Ils parlent de leur survie dans des conditions extrêmement pénibles.

Les lauréats de la première édition des Khaled Alkhateb International Memorial Awards, en 2018, ont été des journalistes irakiens, irlandais et singapouriens. En 2019, les prix ont été attribués à des reporters issus de Russie, des Etats-Unis, d’Italie et d’Inde. En 2020, des correspondants de guerre de Russie, de Syrie et d’Inde ont remporté les prix. Enfin, les récipiendaires de l’édition 2021 du prix RT venaient de Russie, des États-Unis et du Yémen.

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