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La persécution de l’Eglise orthodoxe ukrainienne

Le SBU a annoncé ce matin qu’aujourd’hui il perquisitionne dans neuf régions, et il donne la liste des 19 églises et monastères qui vont recevoir la visite de ses hommes en tenue de combat, « pour contrer les activités subversives des services spéciaux russes dans notre pays ».

Mais le SBU sur son site ne donne jamais le nombre de prêtres qu’il a arrêtés. Il y en a pourtant, et assez nombreux pour qu’un journaliste ait demandé à je ne sais plus quel « conseiller » du gouvernement ukrainien si ces prêtres pouvaient servir de monnaie d’échange. (Le conseiller a ironisé que les Russes préféraient certainement récupérer des soldats en état de combattre que des prêtres. Il est significatif que ni l’un ni l’autre ne considère que ces prêtres sont ukrainiens, et non russes, et donc que la question ne se pose pas…)

Addendum

La moisson du jour.

Le SBU indique avoir trouvé au cours de ses perquisitions de ce jour dans neuf régions d'Ukraine: des passeports russes, des rubans de saint Georges, des symboles du parti interdit OPFL (Plateforme d'opposition - Pour la vie), des manuels du patriarche de Moscou, de la littérature pro-Kremlin, des formulaires de laissez-passer aux autorités d'occupation, des photos de documents russes "sur la garantie de la coopération avec les commissariats militaires de la Fédération de Russie", un drapeau de la "République de Ruthénie subcarpathique" avec le texte de son hymne, un clerc avec une carte du parti communiste de l'ancienne URSS, et un novice possédant un passeport russe et des contacts en Russie. En ce qui concerne ce dernier, "le SBU vérifie son éventuelle implication dans des activités de reconnaissance et de subversion en faveur des services spéciaux du pays agresseur".

"Tous les documents saisis ont été envoyés pour examen en vue d'autres actions de procédure."

Le SBU ne désespère pas de trouver le raton laveur.

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