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Bien fait !

Le magazine musical Diapason vient de se faire taper sur les doigts par la gent « féministe », et bien sûr s’excuse platement, pour sa une de ce mois-ci où est en vedette une certaine Barbara Hannigan, avec ce titre : « Elle chante, elle pense, elle dirige. »

Barbara Hannigan elle-même, au lieu de remercier pour la pub, a twitté : « En effet, je suis connue pour penser, mais qui aurait cru que penser faisait la Une des journaux ? »

Comme des lecteurs ont donné de la voix pour dénoncer ce féminicide médiatique, Diapason s’excuse, se défendant de « toute intention malveillante » (sic, manquerait plus que ça…) et pleurnichant que le titre n’avait « d'autre finalité que de résumer en une formule brève le contenu de l'interview », reconnaissant qu’il y avait « d'autres façons d'exprimer cette idée, prêtant moins à confusion ».

Le titre en effet résumait bien l’interview, d’une artiste qui « pense » intensément à ce que peut être sa carrière, contrairement à beaucoup d’autres (beaucoup d’hommes aussi…) qui se contentent de faire leur métier du mieux qu’ils peuvent.

En réalité, ce que fait Barbara Hannigan n’a aucun intérêt sauf pour les bobos snobs, mais une petite polémique lui fait de la publicité…

En tout cas c’est bien fait pour la direction de Diapason, qui est en permanence vautrée dans le politiquement correct. Mais on ne l’est jamais assez face à une censure « morale » de plus en plus excitée.

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