Factus est repénte de cælo sonus, tamquam adveniéntis spíritus veheméntis, ubi erant sedéntes, allelúia : et repléti sunt omnes Spíritu Sancto, loquéntes magnália Dei, allelúia, allelúia.
Tout à coup il se produisit, venant du ciel, un bruit comme celui d’un vent impétueux là où ils étaient assis, alléluia. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit, annonçant les merveilles de Dieu, alléluia, alléluia.
La mélodie de l’antienne de communion décrit bien la soudaineté de l’arrivée du Saint-Esprit, et rayonne de la joie de cette grande fête.
Par les moines de l’abbaye Saint-Joseph de Flavigny.
"Factus est repente" est un des "Strathclyde Motets" de James MacMillan. Comme il suit de près la mélodie grégorienne, il est intéressant de voir comment il souligne la grandiose soudaineté de la venue de l’Esprit, et comment il magnifie les « magnalia Dei » (en reprenant son illustration de « repente »). L’alléluia qui suit est lui aussi magnifié, alors que le dernier, comme celui qui concluait la première phrase, est contemplatif.