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Les martyrs birmans de Noël

Les funérailles de 35 catholiques tués par l’armée birmane le 24 décembre ont été célébrées hier sans prêtre parce que l’armée a interdit au curé d’atteindre le village. Dans un premier temps l’armée interdisait même aux villageois de prendre les corps de leurs proches tués et carbonisés. Parmi les victimes, qui fuyaient une attaque de l’armée, un petit garçon de trois ans et une petite fille de deux ans. Ainsi que deux membres de l’association Save the Children…

Le Cardinal Charles Maung Bo, archevêque de Rangoun, a déclaré : « Le fait que les corps des personnes tuées, brûlées et mutilées, aient été retrouvés le jour de Noël, rend cette épouvantable tragédie encore plus poignante et écœurante. Tandis que la majeure partie du monde célébrait la naissance de notre Seigneur Jésus-Christ, les habitants du village de Mo So ont subi le terrible choc et la douleur d'un acte d'inhumanité scandaleux. »

Une femme du village a dit à l’agence Fides : « Nous avons tout perdu : nos maisons, nos moyens de subsistance, nos terres, mais nous n'abandonnerons pas. Nous sommes encore en vie et nous offrons nos vies pour la liberté et la dignité de tous, pour l'avenir de nos jeunes. Dans cette immense douleur, nous ne perdons pas espoir, il y a toujours de l'espoir car nous croyons en Dieu, la source de notre espoir. »

Commentaires

  • Il y a une grâce du martyre qui est d'être torturé par son ennemi direct. Le Christ lui-même ne l'a pas obtenue.
    Etre torturé par ceux qui obéissent (et sans même le savoir...) aux ordres de ceux qui obéissent aux ordres de ceux... C'est un vrai cauchemar talmudiste.

  • Le pouvoir délègue, mais plus il est pourri, plus il a besoin de pourris pour accomplir les saloperies à sa place. Au contraire un pouvoir digne et au service de ceux sur lesquels il s'exerce laisse l'honneur de ses bienfaits à ses lieutenants. Il s'exercera directement pour les affaires délicates ou exemplaires, quitte à faire preuve d'une grande sévérité en ces occasions.

  • La guerre est à présent déclarée contre les Chrétiens du monde entier.
    Ceux-ci attrocement tués.
    Pour nous, mort sociale à venir (comme disait Balzac, il est mort en détail...)
    La mort est un grand mystère.
    Dans un film d'anticipation, une femme vieillissante à qui son mari proposait l'immortalité refusait en disant;
    - J'ai tellement envie de savoir ce qu'il y a après...

  • Chère anne11,
    Vous avez raison sur le fond, mais pas sur la forme. La guerre contre les chrétiens existe depuis la nuit des temps et n'a jamais été déclarée. Quant aux guerres, plus elles sont horribles, moins elles sont déclarées.
    Une analyse sommaire vous montrera qu'on est passé du "champion contre champion" aux armées aristocratiques, et de là à la conscription... Je vous laisse deviner la suite...

  • Balzac était un drôle de zig (pourri de l'intérieur avec le café ?) et Baudelaire n'a pas fait mieux. Le type de l'époque qui s'en est chrétiennement sorti ? Rimbaud.
    Je ne sais pas pourquoi on dit le "divin" Mozart. Bach est bien plus "divin". Mais Rimbaud est "divin". Et la maman de Mozart se mettait en colère contre son fils, qui sautait sur le canapé avec ses croquenots : "Ah ! Mets des housses, Mozart !!!"

  • Dire qu'à une époque, c'est un certain Castex qui était le "grand" spécialiste de Balzac...
    Tout de même, la claivoyance d'Honoré citant Vautrin dans Le père Goriot au sujet de la corruption et la bassesse du tout Paris, c'est un régal !
    et que dire de Gobseck, description infernale d'un usurier juif. Parfois la comédie humaine semble rejoindre La Divine comédie dans son enfer...

  • "Parfois la comédie humaine semble rejoindre La Divine comédie dans son enfer..."
    Il y a pensé.

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