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Le covidien

"Dévot assidu et sans pitié pour le pécheur."

Joli billet de Gianfranco Amato sur les adeptes de la nouvelle religion.

Commentaires

  • "Laissez une paroisse vingt ans sans prêtre : on y adorera les bêtes."
    Saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars.
    "Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre : vous ne pouvez servir Dieu et Mammon."
    Les hommes ont besoin de croire et il y a un argument d'autorité qui vient de Mammon. Il est au service du mensonge, mais il fait foi pour les "têtes vides" dont parle saint Thomas, têtes qui ont depuis longtemps été privées de la vérité par un matraquage séculaire de mensonges idéologiques et factuels. C'est pourquoi nos adversaires ne veulent pas voir tomber une seule de leurs contre-vérités factuelles : l'accusation de "complotisme" a été inventée par la CIA quelques années après l'assassinat de Kennedy, contre les chercheurs de vérité sur ce sujet. Mais vous pouvez aussi bien prendre les conclusions du tribunal de Nuremberg, la conquête lunaire, le 11 septembre ou l'incendie de Notre-Dame. Il faut pousser un domino.

  • Ça tombe sur vous mais il y a longtemps que je supporte plus ce propos du curé d'Ars répété et répété sans cesse, tellement typique de son mépris des petites gens. Les Japonais catholiques sont restés catholiques, sans prêtres et sous une persécution constante, pendant 250 ans. Les Coréens aussi, un peu moins longtemps.

  • "tellement typique de son mépris des petites gens."
    Je ne vous connaissais pas un tel goût du paradoxe.

  • Le St Curé d'Ars évoquait les paroisses dans la France laïcarde et maçonnique où les Catholiques étaient soumis à des attaques sournoises et incessantes, avec peu de persécution sanglante. Et il disait cela pour faire un électrochoc parmi ses paroissiens. Très différent de la Chine et du Japon. Les curés progressistes ont amélioré le score: laissez une paroisse 5 ans avec un prêtre progressiste et on y adorera la pachamama, le coronacircus, les urnes (funéraires et électorales), la télé, Mammon et Asmodée.

  • Il me semble, et il a pris sa charge dans une paroisse où plus grand monde n'allait à la messe. C'est en passant des nuits à genoux en prière dans son église qu'il y a ramené les fidèles. Du moins si l'on en croit Trochu.
    Quant au mépris pour les petites gens, il en était, des petites gens. Il avait sûrement, en revanche, l'orgueil du prêtre, conscient de la grandeur insigne que lui conférait le sacrement de l'ordre par rapport aux laïcs dont il avait la charge. C'est sans doute ce que veut dire Daoudal.

  • Ceux qui se prosternent devant la bête et son image...
    Apocalypse chapitre 13
    Ne s'agirait-il pas de la télé ?
    Quand je vois l'effet qu'elle produit chez les gens, il me semble qu'ils se prosternent devant leur idole.

  • La propagande de masse a commencé avec le cinéma, en 1916, avec la mobilisation de vedettes comme Chaplin, Mary Pickford et Douglas Fairbanks et des films de fiction montrant par exemple un soldat allemand arracher un enfant des bras de sa mère pour le jeter dans la fournaise.
    "Il lui sera donné d'animer l'image de la Bête et de la faire parler" : d'abord elle s'anime, après elle parle. Ensuite la seconde bête fait en sorte "que soient mis à mort tous ceux qui n'adoreront pas l'image de la Bête".
    Saint Jean est plus clair que Nostradamus.

  • Ecrire que le Saint Curé d'Ars avait le mépris des petites gens, c'est la dernière chose que j'attendais de Mr. Daoudal !

    J'ai lu, il y a longtemps l'excellent livre de l'abbé Pézeril, le meilleur sur le sujet à mon avis, "Pauvre et saint Curé d'Ars ". On y apprend que J-M. Vianney était "écrasé" par un sentiment d'indignité et de néant devant la Majesté divine et qu'il a fallu pas moins qu'une grâce spéciale pour l'aider à supporter ce sentiment que seul un grand saint éprouve.

    Nul sentiment de supériorité de sa part, ce serait lui faire injure que de supposer cela, mais je pense que Mr. Daoudal n'a pas trouvé les mots idoines pour exprimer son opinion. Errare humanum est...

  • Il arrive à notre hôte d'être sibyllin, mais le saint Curé ne fait pas toujours et partout l'unanimité. J'ai eu un grand-oncle, archiprêtre de Belley, qui le trouvait très rigoriste, avec sa manie de refuser l'absolution aux jeunes gens et jeunes filles qui fréquentaient les bals. En revanche, quand il m'arrive d'aller me confesser à Ars et de devoir attendre trois quarts d'heure que le prêtre de service veuille bien en finir avec deux pénitentes qui sont venues là en psychanalyse, je songe avec regret à ce que le saint prêtre leur aurait dit, avant de les expédier en cinq minutes : "Confessez vos péchés ma fille, ne me parlez pas de ceux de votre mari ni de vos souffrances : vous n'êtes pas là pour me raconter votre vie."

  • Oui, cher Stavrolus, les hommes se confessent moins souvent que leurs femmes car elles se chargent de la faire à leur place.
    Et un autre mari passant après sa femmes : "mon père je m'accuse de tous les péchés que ma femme vient de vous dévoiler". C'est torché en moins de 30 secondes, pas beaucoup d'attente....

  • Ah ! Ah ! Elle est bonne ! Ça ne marche pas, mais elle est bonne !

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