« Tout au long de sa carrière elle ouvrira la voie aux femmes. » « un destin unique marqué par un souci constant de la dignité humaine »…
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« Tout au long de sa carrière elle ouvrira la voie aux femmes. » « un destin unique marqué par un souci constant de la dignité humaine »…
Commentaires
Merci, cher Monsieur Daoudal, d'avoir mis en valeur la duplicité de l'ordre de Malte qui diffuse et promeut lourdement, par l'intermédiaire de ses catalogues saisonniers, d'étranges livres dont le point commun est d'être franchement ou sournoisement anti-catholiques. Cette ode à l'avorteuse n'est qu'un exemple parmi d'autres....
Loi n°75-17 du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de grossesse, art.1 : "La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi".
Avant toute autre considération, rappelons que la première phrase de la loi Veil constituera la fin de l'art.16 du Code civil, inséré après la loi de bioéthique de 1994 : "La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie".
Or en droit français, la "personne" se dit de l'être humain né vivant et viable. Son existence juridique s'étend après le décès du corps ; elle peut aussi être anticipée en droit civil patrimonial (successions, assurances) ou extrapatrimonial (filiation) si l'on doit prendre en compte la date de la conception de l'enfant né plus tard vivant et viable (l'enfant doit avoir été conçu entre 300 et 180 jours avant la naissance). Dans ces cas s'applique l'adage "Infans conceptus pro nato habitur quotiescumque de suo commodo agitur". Globalement, "l'être humain" est appréhendé sur un plan juridique, celui des droits de la "personne", celle-ci étant prise en un sens purement juridique, à partir du "commencement de la vie", c'est à dire à partir du moment où l'être humain est né vivant et viable. L'embryon en tant que tel n'a pas de personnalité juridique en droit français : l'adage romain "infans conceptus" n'est étendu qu'à des embryons qui naîtront vivants et viables. V. Dalloz, Répertoire de droit civil, État et capacité des personnes – État – Inès GALLMEISTER – Juin 2016 (actualisation : Décembre 2019), n°38-45.
Cependant, la loi Veil ne s'insère pas dans le cadre de la définition juridique de la "personne", ce qui se produira à partir de 1994. Elle traite du "commencement de la vie", à prendre dans un contexte prévu antérieurement par la loi pénale sanctionnant l'avortement. Le "commencement de la vie" est donc bien ici celui de l'embryon. Or, dans la loi Veil, la loi garantit le respect de la vie sauf cas de nécessité et dans les conditions prévues par cette nouvelle loi. Cela consacre une relativisation, dans certains cas (!!!), du "commencement de la vie", désormais privé de protection juridique par disposition positive de la loi. Nous avons ici un déclassement de l'être et une corruption du droit par disposition de l'État, lequel s'érige en juge absolu de la dignité humaine sans recevoir aucun prérequis pour l'expression de son pouvoir de volonté. Cela s'appelle le positivisme juridique, un positivisme intrinsèquement armé de violence parce qu'il décide et lui seul de l'être et du droit.
Cette loi étant intrinsèquement monstrueuse sur un plan anthropologique et juridique, je ne saurais souscrire à une quelconque glorification de sa maîtresse d'œuvre. Sur un plan religieux, l'éventuelle publication louangeuse de cette personne, proposée par une entité catholique à statut diplomatique, constituerait un scandale dans son sens premier, à savoir : un acte qui fait tomber les autres, et dans le monde entier.
Je vous résume courtement pour ceux qui n'ont pas le temps de lire votre "disserte" : elle fait partie des Gremlins panthéonisés.
J'étais pas sûr que Jean d'Ormesson était en enfer. Me v'là fixé.
Il avait aussi fait donner un prix (et du fric...) par l'Académie à Gabriel Matzneff, qui avait d'autres méthodes pour empêcher les préados d'avoir des gosses.
Pèlerin magazine avait d'ailleurs à l'occasion de la mort de cette dame mis sa photo en grand sur la couverture...
Faisons plutôt l'éloge du dr Xavier Dor pour son beau combat de défense de la vie à naître !
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C'est une des dernières oeuvres d'Eglise qui tenait la route.
Peut-être que l'article est passé par une personne en trompant la vigilance des autres, sinon c'est la honte.
Et la CEF, lors de sa mort, a publié un communiqué élogieux !
Assez parlé du demi-million de morts annuels , en France , du fait de l'IVG [232.000] et des embryons surnuméraires issus de la FIV ! Positivons ! Connaissez-vous la Naprotechnologie ?
Voici deux générations, il n'y avait pas de contraception, les femmes subissaient la maternité, à une époque où l'hygiène et la vaccination faisaient reculer la mortinatalité. À partir de 1965, la pilule permit aux femmes de maîtriser la maternité. Au fil des années, il se révéla, d'une part, que les perturbateurs endocriniens, par les eaux usées, déréglaient faune et flore aquatique, d'autre part, que la fertilité humaine en était altérée.
Dans les années 1970, Thomas W. Hilgers, alors étudiant en médecine à la faculté de médecine Creighton, aujourd'hui gynécologue-obstétricien à Omaha (Nebraska, USA), a commencé des recherches pour répondre à l'appel du Pape Paul VI, formulé dans l'encyclique Humanae Vitae (1968); après avoir rencontré le couple Billings en Australie, il décide que la base de ses travaux futurs sur la reproduction humaine sera la méthode Billings. Telle est l'origine de la NaProTechnologie, abréviation de « Natural Procreative Technology », ou « Procréation Naturelle Médicalement Assistée ».
Celle-ci est la méthode de référence en Pologne : https://www.lesalonbeige.fr/pologne-le-gouvernement-prefere-financer-la-naprotechnologie-que-lamp/
Voici son site français: https://www.fertilitycare.fr/naprotechnologie/
En quoi consiste-t'elle ? En une coopération entre quatre personnes, le mari, la femme, une infirmière spécialisée (dénommée "instructrice") et un médecin ayant suivi une année de formation aux USA. Après l'examen des organes génitaux, tant du mari:
https://www.parents.fr/envie-de-bebe/infertilite/troubles-de-la-fertilite/infertilite-masculine-les-anomalies-du-sperme-427412
que de la femme, s'ensuit, pendant plusieurs mois, la collation du cycle féminin: variations de température, examen de la glaire cervicale, ainsi que des analyses biologiques, permettant d'évaluer et d'ajuster de façon fine les hormones [estrogènes: estradiol, estrone, estriol; progestérone; hormone folliculostimulante (FSH); hormone lutéinisante (LH)]. Accessoirement, cette connaissance englobe l'entière santé de la mère (cancers).
En outre, la femme n'étant pas abandonnée à elle-même, mais faisant partie d'un commando, 24 h sur 24, tout risque de dépression est éliminé.
Paradoxalement, en France, la NaProTechnologie est la bioéthique des catacombes: 60 instructrices dont les coordonnées figurent au site internet, mais 10 médecins à l'identité mieux protégée qu'un espion infiltré, pour ne pas être interdits de PMA, voire radiés par la Sécurité sociale. Bref, 70 % de réussite, contre 16 % pour la FIV (en 2010, 139.344 tentatives, 22.401 naissances: https://www.fiv.fr/cout-fiv/ ).