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Au Nicaragua

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Pour la deuxième année consécutive, l’archevêché de Managua a supprimé les festivités de saint Dominique, ou du moins ce qu’il pouvait supprimer de ces gigantesques festivités populaires qui s’étalent sur deux semaines, à savoir les processions de la statuette du saint, le 1er et le 10 août.

L’origine de cette fête – bien plus importante que celle du saint patron de Managua, saint Jacques – est la découverte en 1885, par un bûcheron, d’une statuette dans le creux d’un arbre. Il la montra à un prêtre de Managua qui constata qu’il s’agissait de saint Dominique. On installa la statuette dans l’église, mais peu après le bûcheron la retrouva dans le même arbre. Il retourna voir le prêtre, qui constata que la statuette n’était plus à sa place. Alors on laissa la statuette dans son arbre, et chaque année autour du moment de sa fête on l’amènerait à Managua et on la porterait en procession dans les divers quartiers de la ville.

Puisque le clergé d’aujourd’hui a la religion « sanitaire » (et a horreur de la religion populaire), la mairie a décidé de prendre les choses en main, et elle a organisé elle-même les processions de saint Dominique. Puisque l’archevêque ne veut pas que la statuette authentique sorte dans les rues, eh bien on en fera processionner une réplique. L’important étant que le saint patron de la ville soit honoré comme il se doit.

Naturellement, cela n’a pas plu du tout à l’archevêque (l'un des premiers à avoir été fait cardinal par François...), qui a condamné cette initiative au cours de l’homélie de sa messe du dimanche 1er août, célébrée… à son domicile, pour raisons « sanitaires »…

Commentaires

  • Le mépris du Peuple est au centre de la pensée progressiste qui repose sur l idee qu une caste de brahmanes (prêtres, francs-maçons, part révolutionnaire...) sait ce qui est bon pour le peuple.

    Cette caste a le droit d éduquer et même de rééduquer le peuple pour le libérer

  • Eglise indigne, faisant du zèle et qui se deconsidere par sa lâcheté

  • Laure Belot (http://laurebelot.fr/), dans son ouvrage "La déconnexion des élites", rappelle qu'en 1455, lorsque Johannes Gutenberg présenta à l'Église catholique sa Bible latine à quarante-deux lignes (B42), il se prit un "râteau", du fait que les clercs voulaient se réserver le monopole de l'accès à la culture. L'imprimerie fut alors appréhendée par les marginaux, notamment les marchands ambulants. En 1517, étaient imprimées les 95 thèses de Wittemberg; en 1546, à la mort de Martin Luther, un allemand sur trois, sachant lire, avait une bible dans sa bibliothèque.

  • l. Belot donne dans les bobards d'origine protestante.
    Johannes Gutenberg et de ses associés, Johann Fust et Pierre Schoeffer imprimèrent la bible selon la vulgate en latin entre 1452 et 1455 et la majorité des exemplaires furent achetés par des monastères. La bible catholique de Ditenberger en langue allemande a été imprimée en 1534 à Mayence l'année où Luther achevait sa traduction. Et la bible de Ditenberger a été diffusée parmi des laïcs autant que les religieux. L'Eglise se garde le droit de l'interprétation des textes, elle n'empêche pas les fidèles de lire la bible, c'est un bobard d'origine protestante.

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