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A qui la faute ?

En Birmanie, retour à la case départ : après une parenthèse de cinq ans, les militaires ont repris le pouvoir et ont renvoyé en prison Aung San Suu Kyi, ainsi que le président et d’autres responsables politiques.

Le monde entier proteste énergiquement et exige que soient respectées les élections que le parti de Aung San Suu Kyi venait de remporter haut la main, tandis que le parti des militaires s’effondrait.

Mais depuis l’affaire des Rohinghyas la même classe internationale a conspué Aung San Suu Kyi, qui n’a pas dénoncé le soi-disant « génocide ». Celle qui était une icône mondiale de la démocratie a été traînée dans la boue, plusieurs décorations lui ont été retirées… Je n’ai jamais eu de sympathie pour Aung San Suu Kyi, qui n’en a jamais eu pour les tribus chrétiennes de Birmanie, mais il est évident que les militaires, très vexés du pitoyable résultat des élections, ont saisi l’occasion : Aung San Suu Kyi est déconsidérée, on peut reprendre le pouvoir.

Et pour bien enfoncer le clou, comme un crachat lancé à la face de la « communauté internationale », on confie le pouvoir au général responsable de la répression des Rohinghyas…

Commentaires

  • En quelques mots tout est dit.
    On avait eu un autre bel échantillon de la folle bêtise de la néo-diplomatie occidentale (française en tête) avec la question syrienne : affaiblir Bachar, "l'affreux dictateur",... et on connaît la suite.
    (Extrême-)Orient compliqué, Occident superbement c***
    Coucou, Biden, si tu nous regardes.

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