La Fondation Hrant Dink, du nom de ce journaliste turc arménien assassiné en 2007, enquête sur les expressions de haine religieuse et raciale dans les journaux turcs. Dans son dernier rapport, elle montre qu’en 2019 les expressions injurieuses ont concerné de manière particulièrement fréquente et avec un acharnement particulier les arméniens, les syriens et les grecs.
Commentaires
ne pensez-vous pas que Hrant Dink n'aurait pas aimé être qualifié de turc comme vous le faites
vous auriez pu plutôt le qualifier d'arménien de Turquie ou d'arménien de nationalité turque ?
je pense d'ailleurs que les Turcs n'apprécieraient pas qu'on présente un arménien comme leur compatriote, même si la loi fait de lui leur concitoyen
il est difficile, s"ils réfléchissent à la question, qu'ils se croient tous les descendants de l'armée turque qui a battu en 1071 l"armée byzantine à Mantzikert et envahi un pays peuplé de millions de Grecs et d'Arméniens, et leur haine est peut-être celle de descendants d'apostats honteux de leurs ancêtres
on peut d'ailleurs se demander si ça ne fut pas non plus l'un des motifs de l'action des sultans ottomans, tous nés d'une mère chrétienne réduite en esclavage