Les chrétiens chinois découvrent avec horreur qu’un manuel enseignant « L’éthique professionnelle et le respect de la loi » raconte qu’à la fin de l’épisode de la femme adultère Jésus la lapide lui-même en lui disant : « Moi aussi je suis pécheur, mais si la loi ne devait être exécutée que par des hommes sans faute, la loi serait vaine. »
Le manuel suscite une grande émotion parmi les catholiques chinois. Mais bien entendu l’Eglise officielle ne dira rien, l’Eglise clandestine ne peut rien dire, et le Vatican s’occupe de pérenniser l’accord secret…
Commentaires
Mike Pompeo, secrétaire d'état du gouvernement Trump, demande au pape de ne pas renouveller l'accord Chine-Vatican;
https://www.inquisitr.com/6290274/mike-pompeo-pope-francis-china/
Ces communistes sont rigides dans leur application de la loi mais imaginatifs dans leur interprétation de l Écriture sainte...
les communistes ne sont jamais rigides, mais profondément opportunistes
revoyez leur attitude en France au début de la dernière guerre : ils ont été les premiers collaborateurs, puis ont rejoint la Résistance avec fracas, au poinr de faire croire qu'ils en avaient été les initiateurs
Malgré la barrière de la langue, je me demande si l’extrait en question n’est pas plutôt tout simplement tiré d’un livre de science fiction : « La voix des morts », de Orson Scott Card.
On y retrouve des fausses citations de livres appartenant à l’univers du livre en début de chaque chapitre. Je vous met l’extrait introduisant le chapitre « La Clôture » :
« Un grand rabbin dispense son enseignement sur la place du marché. Il arrive qu’un mari découvre ce matin-là la preuve de l’adultère de son épouse, et qu’une foule la traîne sur la place du marché afin de la lapider. (Il y a une version familière de cette histoire mais un de mes amis, un Porte-Parole des Morts, m’a entretenu de deux autres rabbins confrontés à la même situation. C’est d’eux que je veux vous parler.)
Le rabbin avance et s’immobilise près de la femme. Par respect, la foule s’écarte, les pierres à la main.
— « Y a-t-il une seule personne, ici, » leur dit-il, « qui n’a pas désiré l’épouse d’un autre, le mari d’une autre ? »
Ils murmurent et répondent :
— « Nous connaissons tous le désir. Mais, rabbin, nous n’y avons jamais cédé. »
Le rabbin dit :
— « Dans ce cas, agenouillez-vous et remerciez Dieu de vous avoir donné cette force. »
Il prend la femme par la main et lui fait quitter la place du marché. Juste avant de la quitter, il lui souffle à l’oreille :
— « Dis au Seigneur Procureur qui a sauvé sa maîtresse. Il saura que je suis son fidèle serviteur. »
Ainsi, la femme vit parce que la communauté est trop corrompue pour se protéger contre le désordre.
Un autre rabbin, une autre ville. Il va près d’elle, arrête la foule et, comme dans l’autre histoire, dit :
— « Lequel d’entre vous est sans péché ? Qu’il jette la première pierre. »
Les gens sont déconcertés, oublient leur objectif commun dans le souvenir de leurs péchés individuels. Un jour, se disent-ils, je serai peut-être comme cette femme et j’espérerai le pardon et la possibilité de me racheter. Je dois agir avec elle comme je voudrais qu’on agisse avec moi.
Tandis que leurs mains s’ouvrent et que les pierres tombent sur le sol, le rabbin en ramasse une, la lève au-dessus de la tête de la femme et l’abat de toutes ses forces sur son crâne. Elle lui écrase la tête et éparpille sa matière cérébrale sur les pavés.
— « Je ne suis pas exempt de péché, » dit-il aux gens. « Mais si nous autorisons exclusivement les gens parfaits à appliquer la loi, la loi sera bientôt lettre morte, et notre ville avec. »
Ainsi, la femme meurt parce que la communauté est trop rigide pour supporter la déviance.
La version célèbre de l’histoire est remarquable parce qu’elle est extraordinairement rare dans notre expérience. Presque toutes les communautés oscillent entre la décrépitude et la rigor mortis et, lorsqu’elles vont trop loin, elles meurent. Un seul rabbin a osé nous croire capables d’un équilibre parfait nous permettant de conserver la loi tout en acceptant la déviance. Alors, naturellement, nous l’avons tué.
San Angelo, Lettres à un hérétique potentiel, trad : Amai a Tudomundo Para Que Deus Vos Ame Cristão, 103 :72 :54 :2 »
Ça y ressemble beaucoup, et l’explication d’une tentative de falsifier l’évangile me paraît un peu grosse.
"Un seul rabbin a osé nous croire capables d’un équilibre parfait nous permettant de conserver la loi tout en acceptant la déviance. Alors, naturellement, nous l’avons tué."
Je ne comprends pas très bien quel rabbin a été tué. Je croyais que c'était la femme adultère qui s'était fait casser la tête avec une pierre par le second rabbin. Et votre auteur ne dit pas que le premier rabbin ait été tué. De toute façon, même si je ne suis pas contre le principe de fendre le crâne d'une femme de temps en temps, je trouve que le récit perd en émotion ce qu'il gagne en spectaculaire.
Tout cela ne me donne pas très envie d'acheter le dernier étron de cet auteur mormon abscons (et irrespectueux) qui a pu inspirer ce manuel chinois. Quoi qu'il en soit, si j'en crois le lien que donne Daoudal, le récit dudit manuel parle bien de Jésus. Mais peut-être est-ce le nom du rabbin fendeur de crâne... Un vrai casse-tête, en tout cas.
Voyons ce Rabbin qui a été tué...ne s appelait il pas Jésus de Nazareth?
J'y ai pensé, mais si Notre Seigneur est parfois appelé Rabbi dans l'Evangile, mot qui veut dire sage, il n'y a pas à proprement parler de rabbins dans le judaïsme pré-chrétien. Et les folles paroles que lui attribue l'étron très con du mormon abscons, Jésus ne les a heureusement jamais prononcées.
Le plus grave, ce n'est pas la décadence du système communiste chinois (qui est intrinsèquement pervers et qui le prouve une fois encore), c'est le SILENCE coupable de l’Église. Au lieu de nous saouler avec de grandes envolées lyriques sur l'écologie, ses chefs feraient mieux de se rappeler qu'ils sont là pour défendre l'évangile et l'espèce humaine.
je croyais que lze clergé n'était pas là précisement pour défendre l'espèce humaine, mais pour assurer le salut éternel de ses membres
merci quand même à Hélène qui nous fait découvrir le caractère intrinséquement pervers du communisme chinois (pourquoi le chinois seulement ?)