Le Missouri avait très démocratiquement voté et promulgué une loi mettant fin au financement public de l’organisation de tueurs d’enfants appelée Planning familial.
Le dit Planning familial a évidemment contesté cette loi, et l’affaire est arrivée jusqu’à la cour suprême de l’Etat. Laquelle donne raison au Planning familial, au motif qu’il ne fait pas que tuer des enfants… (« Certaines de ses branches fournissent des soins de santé préventifs et non l'avortement, et ne doivent pas être pénalisées financièrement ».)
D’autres Etats ont promulgué des lois analogues. Cela ira sans doute jusque devant la Cour suprême fédérale. Pauvre juge Roberts qui devra encore pencher… du mauvais côté ? A moins que d’ici là Trump ait pu nommer un nouveau juge. Mais les mauvais s’accrochent. Il n’y en a pas un qui soit victime du coronavirus, pas même la vieille Ginsburg avec ses trois cancers…
Commentaires
Ils sont très logiques ces juges, de la logique du Diable.
Imaginons une épicerie qui vend des aliments empoisonnés. Il faut la subventionner car elle vend aussi des aliments très sains qui font du bien à des tas de gens.
"Les juges sont comme des arbitres. Les arbitres ne font pas les règles, ils les appliquent", déclarait John Roberts aux sénateurs chargés de confirmer sa nomination à la haute Cour, en 2005.
Il a raison sur le principe mais cela ne tient plus lorsqu'il s'agit de l'avortement ou de toute autre monstruosité. D'ailleurs, la jurisprudence internationale (je pense au tribunal de Nuremberg) a débouté les criminels de guerre qui se retranchaient derrière l'excuse d'avoir obéi aux ordres et lois en vigueur, en plaçant la morale au-dessus.