Ubu François a encore frappé, de toute la force de sa miséricorde. Cette fois, c’est Mgr Gänswein qui passe à la trappe. Coupable de crime de lèse-majesté pour avoir laissé paraître le livre de Benoît XVI et du cardinal Sarah sur le sacerdoce.
Cela dit, on ne sait pas de quel côté est la plus grande hypocrisie.
On se souvient que Mgr Gänswein avait affirmé que Benoît XVI, dont il est le secrétaire particulier, « n’avait approuvé aucun projet pour un livre à double signature, ni n’avait vu et autorisé la couverture ». Pas de bol, le cardinal Sarah publiait dans la foulée deux lettres de Benoît XVI qui disaient le contraire. Et on apprenait ensuite que c’était Mgr Gänswein qui avait donné à l’éditeur le bon à tirer du livre et de la couverture.
Le site du Tagespost a annoncé tout à l’heure que le pape avait « suspendu le préfet de la Maison pontificale pour une durée indéterminée ».
Le Tagespost disait avoir reçu cette confirmation du Vatican : « Le secrétaire particulier du pape émérite reste en fonction en tant que chef de la préfecture responsable de la procédure des audiences publiques du pape mais a été libéré de ses fonctions afin de pouvoir consacrer plus de temps à Benoît XVI. »
Le titre du Tagepost était : « Le pape François suspend (beurlaubt) l’archevêque Gänswein. » Répercutant l’information, The Tablet a titré : Le pape congédie – renvoie, relève de ses fonctions (« dismisses ») Gänswein de son haut poste ».
L’Associated Press a cherché à en savoir davantage. L’agence constate que la dernière fois qu’on a vu Mgr Gänswein à une audience publique de François, c’était le 15 janvier (le lendemain du pataquès sur le livre). Et à une audience privée, le 20 janvier. Depuis, il a disparu. Le Bureau de presse du Vatican nie qu’il ait été officiellement suspendu… Son absence est due « à une redistribution ordinaire des différents engagements et devoirs du préfet de la Maison pontificale ». Et de rappeler que Gänswein est aussi secrétaire personnel du pape émérite.
Commentaire de l’Associated Press : cette déclaration suggère que le Saint-Siège cherche à trouver une façon élégante de justifier le renvoi officieux de Gänswein en disant qu’il consacre plus de temps à Benoît.
Ah bon. Je ne vois pas ce qu’il y a d’élégant dans ces mensonges en cascade.
Commentaires
Lucifer étant le père du mensonge, les servants de Lucifer sont les frères du mensonge. Le Christ étant la Vérité (entre autres) les disciples du Christ son frères de la Vérité. Dans quelle catégorie faut-il mettre Bergoglio?
Gänswein a servi de fusible, il est grillé. La prochaine fois il se fera nommer "disjoncteur", ça se ré-arme. Pauvre Benoît XVI obligé de farcir ce Judas à plein temps.
L'avantage de faire cumuler plusieurs fonctions à un individu, c'est de pouvoir le virer d'une fonction en prétextant qu'il a besoin de plus de temps pour les autres. C'est courant dans les "fromages" que nos dirigeants et politiques partagent avec leurs copains, qui deviennent leurs obligés, mais qui ne sont pas à l'abri d'une erreur. ( par exemple, Delevoye qui n'est pas au chômage, le veinard et qui aura une belle retraite)
de se farcir ce Judas
Je pense au contraire que François, outré par les mensonges de Gänswein, l'a renvoyé pour cette raison. (ça me paraît même évident, disons même : hors de doute) Il est vrai que son "contrairement à ce qui a été dit", alors que c'était lui qui avait dit cela(=que le livre était paru sans l'accord de Benoît XVI) l'avant veille, il fallait oser le prononcer!
Ouaip, tu as raison Jolly Jumper...
Chacun sait ou devrait savoir qu'il n'y a pas plus sectaire dans la "praxis"qu'un libéral, sauf peut-être un gauchiste. Chez Frankouille la fripouille, on cumule... le fric, les idées de merde qui vont avec, les bénéfices, les titres, les fonctions, les charges, les rancunes, les vengeances...
Au fond, ce type, c'est Staline. Il serait très excitant, d'un certain point de vue, que la dernière persécution antichrétienne soit menée par le "pape". Il ne reste à Bergouille la fripouille qu'à dénicher son Genrikh Yagoda pour rouvrir le goulag. Avec ses relations dans les milieux qui l'ont créé, ça devrait être facile...
Le Christ a dit "Aussitôt". Seigneur, je sais bien que mille ans sont un instant pour vous, mais pas pour nous... Qu'entendez-vous donc par "Aussitôt" ?
Soyons sérieux.
François a agi en chef d Etat conscient de ses pouvoirs, de ses responsabilités et de la nécessité d etre obéi par ses subordonnés.
Rien à voir avec la charité ou la miséricorde qui sont des vertus privées.
En revanche on peut regretter qu en tant qu employeur François soit peu sensible à la doctrine sociale de l Eglise et soit un adepte du management style Trump...
Uuuuuhhhh !!!
"...Soyons sérieux. ..."
Feriez-vous dans le second degré? A moins que ce ne fût une forme d'ironie?
C'est mon cheval, Jolly Jumper, qui désormais répond à Roger.
A notre époque il est préférable d'écouter les chevaux qui ont souvent des conseils de grande sagesse à nous donner, plutôt que les politiques, les médias ou certains monsignori. D'où l'expression "j'en parlerai à mon cheval" quand ces gens-là nous demandent notre avis pour faire le contraire
Quand on veut plaire à Satan, voilà ce qui arrive...
"Que votre oui soit oui, que votre non soit non... "
C'est bien vrai. Bergog, Satan l'habite.
Jarry. Après l'esprit XVIIIe siècle, les blagues de mauvais goût : Les camps d'extermination nazis, comme tous les autres camps d'extermination nazis, peuvent être considérés comme des symboles extrêmes du bal, de l'enfer qui s'ouvre sur la terre quand l'homme oublie Dieu et danse avec des putes."
J'aimais beaucoup Jarry, l'art du contrepet : "Vous êtes pâle et vous suez, père Ubu. Vous avez la mine piteuse. Seriez vous arrivé à pied par la Chine ?"
Ce Vatican ressemble de plus en plus à un foutu soviet suprême...