Parmi les décrets de la Congrégation pour les causes des saints publiés hier, on note la reconnaissance des vertus héroïques du capucin Marie-Antoine de Lavaur (1825-1907).
Il rencontra sainte Bernadette avant la dernière apparition et se lia d’amitié avec le curé Peyramale. Il fut le premier organisateur de pèlerinages à Lourdes, où il prêchait et confessait jusqu’à l’épuisement. C’est lui aussi qui inventa la procession aux flambeaux, qu’il avait déjà instituée à Rocamadour. Puis il se retira au couvent de Toulouse qu’il avait fondé, où il se retrouva seul (avec un frère) après l’expulsion des religieux en 1901. On l’appelait « le saint de Toulouse ».
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On remarque aussi que le premier décret est la reconnaissance du martyre de Benet de Santa Coloma de Grameret et ses deux compagnons capucins « tués en haine de la foi en Espagne » en 1936, et que le deuxième décret est la reconnaissance du martyre de José Maria Gran Cirera et deux compagnons prêtres et sept laïcs, « tués en haine de la foi au Guatemala » en 190 et 1981.
Est-ce que cela va devenir systématique de mener en parallèle la canonisation de martyrs du communisme et de martyrs (???) de régimes militaires latino-américains ? (Ceux-ci, comme d’autres avant eux, ont été victimes d’une répression effectivement sanglante mais qui n’avait rien à voir avec la foi.) Chacune de ces canonisations-là sont une victoire de la soi-disant théologie de la libération.
Commentaires
On pourrait penser que les canonisés en haine de la foi catholique de la guerre civile espagnole sont les alibis pour canoniser ceux de la théologie de la libération tués par des militaires qui eux ne reniaient pas la foi catholique mais essayaient d'enrayer à tort ou à raison la propagation du communisme à l'époque de la guerre dite froide.
Mais ce n'est sûrement pas "catho-politiquement correct" de le dire.
La Wikipédia dit aujourd'hui que François a proclamé saintes 899 personnes, il bat tous les records.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_canonisations_prononc%C3%A9es_par_Fran%C3%A7ois
C'est comme la Légion d'honneur ou le bac, cela ne veut plus dire grand chose, et c'est triste pour celles et ceux qui en sont dignes.
on a déjà fait ce reproche à Jean-Pauk II
- Pauk ! Pauk !
- Qui c'est ?
- J'en poque deux...
Ah, s'il excommuniait comme il canonise ! Excommunié par Bergouille la Fripouille, mon rêve !
Exorcizamus te, Stavrolus, omnis immunde spiritus, omnis satanica potestas, omnis incursio infernalis adversarii, omnis legio, omnis congregatio et secta diabolica, in nomine et virtute Domini nostri Jesu Christi, eradicare et effugare a Dei Ecclesia !
Signé Bergog, le possédé...
PS : j'avez écri sa en volapuk, mé ministre lon tradui en latin.
ou en grek, je ne sè pa... Une lengue sacré, en touca....
en latin, il existe deux cas, l'accusatif et le vocatif, qui sembleraient plus appropriés; de toute façon, le nominatif est ici un barbarisme