Au salon d’art contemporain Art Basel de Miami Beach, un « artiste » a exposé une banane scotchée sur le mur.
Un Français a acheté le chef-d’œuvre 120.000 $.
Mais voilà qu’un visiteur a enlevé la banane du mur… et l’a mangée.
Promptement arrêté par la sécurité, il a expliqué que lui aussi était un artiste et qu’il venait de réaliser une performance intitulée « Artiste affamé ».
La direction de la galerie qui a vendu la banane a justifié le geste : « Il n'a pas détruit l'œuvre. La banane, c'est l'idée. »
Commentaires
Ah, mais je pensais que c’était un fruit raciste ...
J'espère que l'acheteur, en plus d'une banane de remplacement, se sera vu offrir ce tee-shirt de circonstance :
https://www.redbubble.com/fr/people/ilpal/works/14714443-im-a-banana?body_color=royal_blue&p=t-shirt&print_location=front&size=medium&style=mens&utm_source=google&utm_medium=cpc&utm_campaign=g.pla+notset&country_code=FR&gclid=Cj0KCQiA_rfvBRCPARIsANlV66MHR4s6XKlttVkdmOV0S_wg5q6oEARKrTHQKTu1hiHOihgxWtDEErAaAtOSEALw_wcB
Il a rendu un fieffé service à l'acheteur en évitant que la banane ne pourrisse.
Non, parce qu'il est prévu de la changer régulièrement … On peut supposer qu'il y a un contrat de fourniture avec le tableau ...
L'aceteur a payé en monnaie de singe
lire "acheteur"
Cette histoire vient me conforter dans l'idée que certains riches sont de vrais malades mentaux;
https://www.youtube.com/watch?v=k2Dquc2UIAw&t=1130s
Bravo au mangeur de banane à 600 000 euros au moins le kg! Le propriétaire va porter plainte pour vol de fruit à l'étalage? Comment va statuer le tribunal? On attend avec impatience la suite du feuilleton, avec le nom des intervenants dont celui du Français acheteur; Quel suspens! Et publicité assurée...
Dans cet "art" identifié à la performance, je retiens le cas d'un "artiste" dont j'ai oublié le nom. Une mairie (pardon d'être aussi vague...) ayant autorisé une "installation" faite de cubes empilés (que j'imagine fragiles) dans quelque espace public néanmoins protégé, le farceur s'arrange pour dérober du papier à en-tête de la mairie et envoie, au nom de l'artiste installeur, une invitation à quelques dizaines d'administrés, tous conviés à se rendre tel jour à telle heure, avec provision de tomates, pommes, oeufs, etc, pour participer à une performance consistant à démolir l'installation. Ce qui fut fait, au grand dam de l'installateur, et la performance enregistrée et relayée (par Art Press, si je ne m'abuse).
Noël Godin est le Michel Ange de la performance. Comme il le relate lui-même, il collabora quelque temps à un journal belge catholique dont il assurait le supplément cinéma. Il consacra quelques articles aux conversions supposées de divers pornographes hollywoodiens et alla jusqu'à inventer une cinéaste taïwanaise aveugle, Vivian Pei, qui avait un sens de la couleur admirable.
Ses performances les plus géniales sont les "entartages" répétés du mossad, pardon maussade, BHL, en dépit d'un service de sécurité digne de celui d'un ministre.
Pour pasticher Philippe Sollers, le dandy belge est un prodige quand il a lieu. Même si la confusion entre art et provocation n'est bonne ni pour l'art, ni pour la provocation.
En ce sens, balancer les Pachamama bergogliennes dans le Tibre fut une performance artistique. Quant à entarter Bergog et à le balancer dans le Tibre, c'est une autre paire de manches... Mais quelle performance ce serait !...
Stavrolus, vraiment... Faire l'apologie de Noël Godin, le plus triste histrion dictatorial de la pensée main stream avec ses entartrages de tous ceux qui ne pensent pas comme lui... comme Mgr Léonard, confesseur de la foi...
Je ne pense pas que Noël Godin réponde à la définition de "plus triste histrion dictatorial de la pensée main stream", qui conviendrait mieux à sa victime favorite.
Michel Ange aussi avait ses défauts...
...
Connaissez-vous le jeu du corbillon ?
Certainement pas, car il est complètement passé de mode. Mais à l'époque de Molière, lorsqu'il était en vogue, c'était un jeu où il fallait répondre à une question en citant le plus grand nombre d'objets se terminant par 'on', donc rimant avec corbillon.
Un premier élément de l'histoire se trouve dans "L'école des femmes" où Arnolphe explique que la femme idéale doit être d'une si grande ignorance, qu'au jeu du corbillon, elle doit répondre "tarte à la crème" à la question "qu'y met-on ?".
On peut parfaitement être ou ne pas être d'accord avec cette vision de la femme idéale, mais il n'y a jusque là rien qui explique réellement l'origine de notre expression.
Sauf qu'ensuite, dans "La critique de l'école des femmes", Molière, dans un court dialogue entre le Marquis, Dorante, Elise et Uranie, réussit à leur faire prononcer plus de dix fois "tarte à la crème" .
Dans cet effet comique de répétition la "tarte à la crème" est une locution dont les interlocuteurs se repaissent de façon stérile, croyant qu'elle donne plus de poids à leur discours.
http://www.expressio.fr/expressions/une-tarte-a-la-creme.php
PS Ha ! les histoires belges ...
Merci de ces explications. Je croyais que l'origine de l'expression était le cirque ou le cinéma muet. En revanche, je ne trouve pas le rapport avec la Belgique.
Noel Godin !
https://en.wikipedia.org/wiki/No%C3%ABl_Godin
Qu'on en ait après les évêques traditionnels, les représentants de l'autorité politique, ou les imposteurs du monde de l'art et de la pensée, la tarte à la crème dans la gueule me paraît être un moyen d'expression d'une violence calculée et modérément traumatisante. Godard a d'ailleurs dit que "cela l'avait fait réfléchir à trop d'orgueil", sur quoi Godin a exprimé quelques regrets de l'avoir choisi pour cible. Les gens qui envoient une nonagénaire (Ursula Haverbeck) finir sa vie en taule parce que ses conclusions d'historienne témoignent selon eux d'un manque de considération envers une de leurs arrière-grands-tantes décédée du typhus en 1945 sont à Godin ce que Staline est à Jarry. Vive Godin, ou l'anarchiste conséquent !...