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Crise italienne

Le Premier ministre italien Giuseppe Conte a annoncé au Sénat qu’il allait remettre la démission de son gouvernement au président de la République, au cours d’un discours d’une telle virulence contre Matteo Salvini que celui-ci en a été manifestement surpris. Conte l’a accusé d’avoir été « extrêmement irresponsable » en voulant de nouvelles élections, et d’être un homme dangereux, autoritaire, inquiétant, inefficace, inconscient… Reprenant tous ces qualificatifs, Salvini a répondu : « Il suffisait d’un Taviano pour rassembler ces insultes, un Travaglio [ce sont deux journalistes vedettes], un Renzi, mais pas le Premier ministre ! ».

Je suis ici, a-t-il dit encore, « avec la grande force d’être un homme libre. Cela signifie que je ne crains pas le jugement des Italiens. Il y a dans cet hémicycle des hommes et des femmes libres, il y en a un peu moins libres. Quiconque a peur du jugement du peuple italien n’est pas une femme ou un homme libre. » Et en faisant allusion à l’UE : «  La liberté consiste à n’avoir aucun maître, et je ne veux pas que l’Italie soit d’esclave de qui que ce soit. »

Et à la critique sur son recours à la religion il a répondu : « Les Italiens ne votent pas sur la base du rosaire, mais avec leur tête et leur cœur. La protection du Cœur immaculé de Marie pour l’Italie, je la demanderai tant que je vivrai, je n’en ai pas honte, quoique je sois le dernier et plus humble témoin. » Le ministre Lorenzo Fontana et le sénateur Simone Pillon ont alors brandi un chapelet, et se sont fait réprimander par le président du Sénat…

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Salvini et son chapelet pendant le discours de Giuseppe Conte. Lire l'article d'Andrea Zambrano.

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