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Là-bas aussi…

Alors que les Fulanis (bergers peuls islamistes) sèment la terreur depuis des années dans plusieurs pays d’Afrique, génocidant les paysans catholiques et étendant sans cesse "leur" territoire, voici qu’un évêque catholique, Mgr Matthew Hassan Kukah, s’en prend… aux catholiques qui osent dire qu’ils en ont assez.

Lors d’un séminaire sur les « fausses nouvelles et discours d’incitation à la haine », organisé par le Centre d’études africaines Olusegun Obasanjo de la National Open University du Nigeria, Mgr Hassan Kukah, évêque de Sokoto, a déclaré que « la diffusion de discours d’incitation à la haine à l’encontre des bergers Fulanis, en cours sur les réseaux sociaux, constitue une menace pour l’unité et la paix du Nigeria ». Les discours d’incitation à la haine envers un groupe particulier de personnes ont toujours précédé les génocides dans tous les coins du monde, a-t-il dit, comparant l’incitation à la haine envers les Fulanis à ce qui arriva aux Igbos avant la guerre civile nigériane (1967-1970). Avertissant que le pays se trouve au bord d’un précipice très dangereux, Mgr Kukah a invité les responsables du pays à tenir la situation bien en main et tous les Nigérians à être les gardiens de leurs propres frères en évitant d’utiliser le critère du profil ethnique et religieux dans leurs rapports les uns avec les autres.

La référence aux Igbos avant la guerre civile est hallucinante, car là encore, là déjà, ce sont des chrétiens qui se sont fait massacrer par des musulmans…

On trouvera ci-dessous le témoignage d’un autre évêque, Mgr Juan José Aguirre Muños, en Centrafrique, publié par la même agence Fides il y a deux mois. Certes, il faut attendre la fin pour qu’il remarque que les Peuls « bien armés » qui « laissent sur leur passage une traînée de sang qui s’allonge de jour en jour » sont musulmans, et que les paysans qu’ils massacrent sont chrétiens, mais enfin il le dit, après avoir clairement montré d’où vient la haine, et quels sont les véritables enjeux.

"Dans l’ensemble du Sahel, le déplacement des Peuls (ou Fulanis) avec des millions de bovins déstabilise actuellement des zones entières du Nigeria, du Niger, du Burkina Faso, du Cameroun, du Tchad et maintenant de République centrafricaine, suite aux conflits qu’ils suscitent entre cette population de bergers nomades et les populations locales d’agriculteurs sédentaires. La cause de ce mouvement est la désertification qui contraint les Peuls à aller à la recherche continuelle de nouveaux pâturages et de sources d’eau. Malheureusement, les Peuls, qui sont bien armés, laissent sur leur passage une traînée de sang qui s’allonge de jour en jour. En Centrafrique, des milliers d’entre eux sont déjà arrivés. Ils ont créé un couloir qui descend du Tchad et arrive en Centrafrique dans la zone de N'Délé, au nord du pays. De là, ils descendent vers Bangassou, dans le sud-est, en traversant les missions de Zémio, Boqui et Obo. Il s’agit de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants avec leurs troupeaux qui se dirigent actuellement dans notre zone. Si les flux devaient se perpétuer à ce rythme, d’ici quelques années seulement, au sud-est de la Centrafrique pourraient vivre jusqu’à 2 millions de Peuls. Les populations locales sont alarmées pour leur avenir. Ce qui est certain est que tout est fait pour ouvrir des couloirs au travers desquels passent les Peuls à la recherche d’eau et de pâtures. Les seigneurs de guerre ont avancé leurs requêtes visant à transformer une partie de la zone de la mission d’Obo en parc naturel de manière à chasser les agriculteurs et à permettre l’installation des Peuls avec des millions de têtes de cheptel. Cela fait partie de la guerre que nous connaissons actuellement en Centrafrique. Un des seigneurs de guerre lié aux Peuls est Ali Darassa, un Peul (Fulani) nigérian. Il s’agit du principal organisateur de ces couloirs. Nous comprenons le drame des Peuls, victimes de la désertification, mais personne n’a demandé la permission des populations centrafricaines qui vivent déjà dans des conditions très dures. En outre, les Peuls sont musulmans et les populations locales sont chrétiennes, ce qui accentue les tensions interreligieuses déjà présentes en Centrafrique."

Commentaires

  • Toujours le même scénario....
    L'intérêt pour les autres qui devient relativisme puis haine de soi
    Un triste poison que l'Occident a transmis visiblement au-delà de lui-même. Et l'une des courroies de transmission : la Néo Église

  • Les ravages de Nostra Aetate et du dialogue inter-religieux...

  • Il en est de la fin comme du commencement : les menteurs persécutent ceux qui tiennent la vérité, encore un petit bout de vérité. Mais le contexte est pervers et l'horizon bouché. Si Dieu n'intervient pas, ce sera bientôt notre tour, à nous chrétiens occidentaux. Alors, combien seront ceux à qui sera donnée la grâce de l'espérance et du courage ?

  • Ils seront très peu nombreux, mais bon, Dieu a déjà fait avec 12 apôtres dont un traître et un renégat, ce dernier ayant été choisi comme premier pape. Seul, St Jean a échappé au martyre, malgré une tentative dans l'huile bouillante...

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