Les eurodéputés, nous dit Euractiv, « appliquent le cordon sanitaire à Beata Szydło ».
Avec un acharnement antidémocratique qui en dit long.
On se souvient que, contrairement aux usages et au simple bon sens, tout ce qui est à droite du PPE a été exclu des 14 vice-présidences du Parlement européen, vice-présidences instituées précisément pour refléter la diversité politique du Parlement. Mais en ces temps de diversité obligatoire, il y en a une qui est interdite… De même, le groupe ID (Rassemblement national, Ligue…) a été exclu des présidences et vice-présidences des commissions, ce qui est contraire au règlement même du Parlement.
Pour faire bonne mesure et pour humilier spécialement la Pologne, on a refusé aussi la présidence de la commission emploi et affaires sociales à Beata Szydło, du groupe CRE, ancien Premier ministre de Pologne. Le 10 juillet, cette commission était la seule à ne pas avoir de président. Nouveau round le 15 juillet. Le co-président du groupe CRE Raffaele Fitto (dont Euractiv fait un « coordinateur du groupe PPE », bravo les spécialistes…) a de nouveau présenté Beata Szydło comme candidate à la présidence de la commission. L’opposition à Beata Szydło est menée par le groupe Rèniou Iourop : les amis de Macron ont déclaré qu’ils n’accepteraient d’ailleurs aucun candidat du groupe CRE. En violation du règlement du Parlement, comme le leur a fait remarquer Raffaele Fitto.
Cette commission est (depuis le 10 juillet) la seule à ne pas avoir de président, ce qui rend impossible la réunion de la Conférence des présidents et donc l’audition des nouveaux commissaires…
Commentaires
Si le règlement n'est pas respecté, il y'a peut-être un moyen de contester cela devant la justice. Ce gens ne sont pas des démocrates mais des oligarques malhonnêtes ennemis de la liberté et de leur patrie ! Il faut rétablir la démocratie nationale et la droiture morale face à cet océan de corruption.