Le ministère de la Santé débloque 70 millions d’euros pour répondre aux demandes des personnels hospitaliers des services d’urgence.
En fait ça ne répond pas aux demandes d’augmentation des effectifs et de nombre de lits, puisque l’essentiel de cette somme, soit 55 millions d’euros, servira à revaloriser la « prime de risque ».
Madame Buzyn consent à nous en dire du bout des lèvres qu’il s’agit de "prendre en compte" la "situation particulière" des personnels des urgences, qui font parfois face à "des patients violents" et à des "incivilités"…
Chacun sait de qui on parle, mais on n’a pas le droit de le dire… Les auteurs des incivilités et des violences vont pouvoir continuer, mais les personnels qui y sont confrontés auront 100 € de plus par mois…
Commentaires
Je suis d'accord avec vous, mais si la situation catastrophique des urgences dans l'hôpital public est bien réelle, comme attendre plusieurs heures sans être pris en compte, j'ai bien peur que la frustration et l'incompréhension pousse aussi à bout certains français. Et si des français de papier, habitués à refuser toute frustration voire à passer devant les autres, leur montrent l'exemple, les services d'urgence pourront toujours éluder la réalité que vous décrivez.
Il y a un côté rigolo, dans tout ça. Par exemple, on enseigne aux élèves de troisième que l'aménagement du territoire consiste dans la réduction des inégalités entre les territoires. D'un certain point de vue, le programme d'histoire/géographie/EMC (pour Education morale et civique) de troisième est aussi drôle qu'un bon film des Marx Brothers. Malheureusement, il est à craindre que ces sympathiques poètes juifs, un peu surestimés, fissent aujourd'hui du Sacha Baron Cohen : on se fout de la gueule de ceux à qui on fait taper sur la gueule par Amerloques interposés.
Je reste à m'extasier sur la lettre de Groucho Marx à un hebdomadaire qui l'avait accusé de faire la sortie des écoles primaires : "Si vous continuez à répandre de telles horreurs sur mon compte, je résilie mon abonnement." Quintessence de cet humour extraordinaire qu'est l'humour juif.
..."Vous êtes juif Simon ?"
Louis l'Espiègle...
Je viens de comprendre votre allusion, mais le chauffeur de Louis de Funès, interprété par Henri Guybet, s'appelait Salomon, et non Simon, dans le film. Il y a d'ailleurs un saint Salomon, au martyrologe, roi et martyr de Bretagne qui résista à Charles le Chauve et fit régner la justice...
C'est quand même un drôle de saint, un peu assassin de son cousin, dans une église ! L'histoire ne dit pas s'il courait la gueuse, à l'instar de son illustre homonyme et des dirigeants d'aujourd'hui qui arborent l'étendard de Constantin.
Le principal problème n est il pas la gratuité ?
Sans oublier nos nouveaux compatriotes venus d ailleurs qui pensent que la gratuité de la médecine est la première des valeurs de la République ?
le problème vient du stupide "numerus clausus" qui a réduit le nombre de généralistes, principalement dans les campagnes. Les gens viennent aux urgences pour des bobos qui étaient soignés avant par les généralistes en cabinet ou dispensaire. La fermeture des petites structures au profit de CHU -usines fait partie des aberrations. Les 35 h des fous socialo_cocos ont donné le coup de grâce. Et le monstre de la sécu qui continue sa gestion scandaleuse
La république pourrie qui œuvre à corrompre la France depuis 150 ans a un milliard de fois plus besoin de sa Nuit du 4 Août que n'en a jamais eu l'Ancien Régime...