Allelúia, allelúia. Loquebántur váriis linguis Apóstoli magnália Dei.
Allelúia, allelúia. Les Apôtres annonçaient en diverses langues les merveilles de Dieu.
Le premier alléluia, chanté à l’Institut Saint Philippe Néri de Berlin.
On remarque, comme dans d’autres pièces du premier mode, le jeu entre le si bémol et le si bécarre. Le mode de ré, qui annonce le ton moderne de ré mineur, attire de façon presque irrésistible un si bémol. Surtout quand, comme ici, il vient dans une montée à partir du fa (comme dans le ton moderne de fa majeur). Mais, sur « apostoli », le triple do fait oublier le fa, et la descente se fait, tout naturellement, sur un si bécarre, avec cadence sur la dominante la. Puis on repart du ré, vers un nouveau si bémol.
Commentaires
Merci encore de ce passage de liturgie occidentale après la pièce byzantine de dimanche. Le commentaire technique intéressera les musicologes mais pour un plouc dans mon genre la beauté suffit.
Le vieux templier