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En Inde

Le 23 mai dernier, le conseil de village de Bodiguda, district de Sukma, dans le Chhattisgarh, se réunissait pour évoquer le cas de trois familles chrétiennes qui ne voulaient pas se convertir à l’hindouisme.

Mais pendant ce temps, quelque 300 militants hindous sont allés dévaster les maisons des trois familles et démolir les toits. Puis ils ont ordonné aux chefs de familles de quitter le village, sous peine qu’il leur arrive pire encore.

La police locale a refusé d’enregistrer la plainte des chrétiens. Un avocat les a accompagnés chez le juge de district, qui a promis d’agir.

Asianews publie cette photo, où l’on distingue une image du Petit Jésus de Prague.

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Commentaires

  • "Heureux êtes-vous quand on vous insultera, qu'on vous persécutera, et qu'on dira faussement contre vous toute sorte d'infamie à cause de Moi. Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux : c'est bien ainsi qu'on a persécuté les prophètes, vos devanciers. (Mt 5..11-12)"

  • Permettez cette remarque de pure forme qui n'entame en rien mon respect pour votre admirable travail : "sous peine qu’il leur arrive pis encore." Le "pire" est le maximum possible. On va de pis en pis, et non de pire en pire. De même, il y a mieux et il y a le meilleur.

  • C'est pas mal, sauf que c'est le contraire.

  • De plus, Daoudal, qui écrit en principe un français correct, sinon prodigieusement saint-simonien, a bien écrit "pire encore". Vous êtes plutôt vache, avec votre pis.

  • Bah ! non, ce n'est pas le contraire. Vous faites pis que lui en insistant. Le pire sera que vous vous y mainteniez.

  • Madame la marquise,

    Veuillez pardonner à l'humble roturier que je suis (et je m'incline devant votre gracieuse grandeur) de continuer à penser, en toute modestie et jusqu'à preuve du contraire, que vous avez tort.

    Croyez, Madame la marquise, à (et non en) l'assurance de mon laborieux dévouement.

  • Mais je vous en prie, mon brave, persistez, car l'erreur est féconde. C'est à force d'avoir tort que votre Nation, du reste, finira par relever la tête qu'elle se veut couper. Quand vous autres vous mettez dans l'embarras de votre propre fait et que votre raison ne veut point le voir, les sens - l'odorat bien souvent le premier - finissent bien par vous en avertir.
    Songez enfin à ne pas mettre de majuscule après la virgule et à vous contenter de "Madame", puisque écrire "Madame la Marquise" relève; comme votre "de pire en pire", du langage populacier. A présent, mon ami, relevez-vous et disposez.

  • En vérité, Madame, bien que l'adjectif et adverbe "pis" (980) ne soit pas tellement plus ancien que "pire" (1119), son emploi comme comparatif de mal avait déjà régressé au XVIIe siècle. Il a pu être employé un temps comme superlatif, et dans ce cas opposé à pire, ce dont on trouve peut-être un souvenir dans l'expression "de mal en pis", qui sous-entend que du mal on arrive à ses extrémités. Il est en revanche certain que pis n'a jamais été un comparatif dont pire eût été le superlatif. "Pis" est, au même titre que votre étrange syntaxe, acoustiquement assez dissonant pour qu'on lui ait de tout temps préféré "pire", tant comme comparatif que comme superlatif, et qu'on n'en ait maintenu l'usage que dans certaines expressions archaïques, où il sonne mieux que d'habitude.
    Croyez, Madame, à l'assurance de mon grammatical dévouement.

  • Mon bon ami, je vous félicite d'aller quérir ici ou là de quoi copier et coller: vous êtes fidèle à la promesse d'être laborieux que vous avez tôt faite.
    Je dois néanmoins vous enseigner de ces choses.
    On ne dit jamais "cela est pis" en pensant "cela est la pire des choses." On ne dit pas davantage "c'est la pis chose qui me soit arrivée". Il appert donc que "pis" ne peut jamais être superlatif. Vous doutez encore ? Essayez-vous à dire "c'est le pis événement jamais arrivé": si vous avez une oreille, elle doit en principe, à ce moment, vous endolorir. On dit bien, en revanche: "c'est la pire des choses". Cela, conformément au sens ancien: 1119, superlatif de mauvais. 1165, substantif disant «ce qu'il y a de pire». 1280, «le plus haut degré dans la catégorie du mauvais». Le plus haut et non l'intermédiaire.
    Cette toute petite démonstration vous aura donc convaincu définitivement - à moins que vous ayez le cuir plus dur que les bêtes à corne dont vous semblez vouloir emprunter plus d'une caractéristique - qu'en aucun cas le fait de dire "de mal en pis" puisse signifier qu'on "on arrive à une extrémité". De mal en pis signifie, voyez-vous: aller d'un mal à un mal plus grand. De même, on ne dit pas de "mieux en meilleur" mais de "mieux en mieux", ce qui est l'équivalent inversé. Il y a un bien, il y a un mieux et il y a le meilleur. Il y a un mal, il y a pis et il y a le pire.
    On pourrait licitement dire "l'on va de bien en mieux". Mais formellement, on ne dit pas plus "de meilleur en meilleur" que "de pire en pire", tout simplement odieux à un natif de France. Maintenant, il est certain que nombreuses furent les vagues d'invasion qui ont charrié ces mauvais usages de notre belle langue et je ne vous blâme point de tournures romanichelles qui, dit-on, font partie désormais de parlers vernaculaires.
    Il est vrai, on est contraint de constater, comme on a à supporter parfois des odeurs remontant à la fenêtre du château depuis le chemin où passent des tombereaux de fiente colombine, que dans la langue populaire, "pire que" existe. Le mal a commencé chez les enfants de la mendicité; de nos jours, des parleurs professionnels commettent eux-mêmes cette erreur qui signale à deux lieues son illettré. C'est bien affligeant. Mais après tout, on voit bien des étudiants parisiens, ignorant les ustensiles les plus frustes, se servir de leurs ongles pour éplucher des patates.
    Il est donc tout à fait certain et avéré, et ici démontré en ce peu de mots, que "pis est le comparatif dont pire est le superlatif", pour reprendre en la corrigeant votre formule malhabile (puisqu'il n'existe pas de superlatif d'un comparatif, il n'existe que des superlatifs de mots qui, par ailleurs, ont des comparatifs, de même qu'il n'y a pas "d'assurances automobiles" comme le croient les Américains mais des "assurances pour usagers automobiles").
    Ne me remerciez pas d'entretenir un peu de langage et de refuser ces modes dégénérescentes qui, et cela je vous l'accorde, remontent plus loin même qu'au jour où votre race, renonçant effrontément à son humilité naturelle, a prétendu délaisser le si noble sillon de France où nous la protégions pour prétendre nous faire des leçons d'une langue que notre race lui a léguée.

  • J'ai bien ri ( et apprécié ) cet échange entre une aristocrate et un vilain...

    Poursuivez donc, je vous en prie...

  • On est entre Georges Dandin et Les Précieuses ridicules, ce qui prouve que Molière est un auteur inaltérable.
    Néanmoins, misogynie à part, il vaut mieux l'avoir en peinture que chez soi.

  • George Dandin, pardon.

  • Naturellement, Stavrolus, vous ne pouviez pas perdre la face. Il fallait donc vous rabattre sur le bon vieux lancer de caillou, de loin. C'est cet orgueil qui perd les contemporains. C'est du reste leur première faute, celle qui commande aux autres...

  • Stavrolus. Je lis toujours vos commentaires avec intérêt et vous avez souvent raison ( pas toujours, à mon humble avis).

    Je ne suis pas aussi savant que vous ou que Madame la Marquise, aussi je m'abstiens de me risquer dans votre controverse.

    Cependant, à l'examen du dernier post de Madame, il me semble, autant que mon inculture me permette de juger, qu'elle apporte des arguments difficilement réfutables.

    Puis-je vous suggérer de déposer vous et moi nos humbles salutations accompagnées de nos compliments aux pieds de sa gracieuse grandeur en espérant qu'ils soient agréés ?

  • Bien sûr que ses "arguments" sont réfutables. La phrase mise en cause au départ était la suivante : "Puis ils ont ordonné aux chefs de familles de quitter le village, sous peine qu’il leur arrive pire encore."

    Cette phrase, avec son emploi du comparatif pire, est parfaitement correcte en français, au moins depuis le règne de saint Louis. Sauf peut-être dans quelques asiles d'aliénés dont les pensionnaires peuvent pianoter entre deux électrochocs.

  • Evidemment que la marquise a raison mais le sieur stavrolus, obsédé semble t il par la senescence, ayant visiblement atteint la limite d'âge, environ deux fois l'âge de la dame qu'il ose prétendre sénile, refusera toujours d'avouer qu'il se trompe. d'ailleurs il met des guillemets au mot arguments, qui en sont pourtant bien: mauvaise foi illustrée. Souvent au soir de la vie, on redevient un enfant...
    On ne dit pas "sous peine qu’il leur arrive pire encore", c'est en effet impropre.
    "Le mot pire est l’opposé de meilleur et le mot moins est l’opposé de plus. Est-ce que nous dirions : il est plus meilleur ? Nous disons alors simplement : il est meilleur. Il faut faire de même avec pire."
    "Moins pire
    Voici une faute que l’on entend très souvent.
    Pas si pire
    Cette expression est aussi très couramment utilisée. Il y a d’ailleurs un lien de parenté avec une autre expression erronée : moins pire (voir le texte portant ce titre).
    Le mot pire est le pendant de meilleur. Or, on ne dirait jamais si meilleur.
    Exemple :
    Qui dirait : Je n’ai jamais vu une émission si meilleure.
    On dirait plutôt : Je n’ai jamais vu une émission si bonne.
    De la même façon, on doit dire si mauvaise et non si pire
    Exemple :
    À proscrire : Le spectacle n’était pas si pire.
    À dire : Le spectacle n’était pas si mauvais."
    Fermez le ban.

  • @Francis Bacon
    A lire votre brillante démonstration, tout le monde aura compris que vous êtes un avatar de cette Chambrie ou un des pensionnaires du même hospice.

  • Encore? cette monomanie tout vos contradicteurs seraient un seul homme . et bien sur à l'hospice. vous radotez mon cher.

  • Je trouve qu'il est malhonnête de déblatérer sur un blog sous plusieurs pseudonymes, surtout quand on s'adresse à la même personne. De surcroît, vous ne dites que des sottises, vous n'avez aucune lucidité et vous manquez de courtoisie.

  • J'ajoute que comme experte de la syntaxe vous devriez commencer par réviser votre grammaire et vérifier votre orthographe.

  • Je ne sais pas à qui vous vous adressez mais cette technique qui consiste à traiter les gens de séniles ,de tous les assimiler puis de pleurnicher ensuite quand vous êtes corrigé fait assez pitié. En fait de sottises la marquise vous a fait une jolie leçon. Cela vous a vexé car vous etes orgueilleux, voila tout. vous detestez avoir tort. Lors du jugement, il faudra pourtant que vous y soyez préparé.
    Vous etes un repoussoir pour ce blog je vous vois agir, les visiteurs hesitent a commenter a peu près certain que vous cancanerez sur le moindre mot. il m'appartenait de vous le dire. cessez vos gamineries et apprenez à vous taire, cela vaudra mieux que de vous ridiculiser et affadir ce site.
    Allez répondez à ça, vous n avez que ce blog dans votre pauvre vie, bondissez sur votre clavier, pérorez à votre aise. comment, ce n est pas encore fait?

  • Commencez donc vos révisions par la ponctuation.

  • Je vous le disais :previsible au possible vous ne pouvez vous en empecher. il vous faut reagir comme un enfant devant qui on agit un hochet. quant a ma ponctuation, je fais comme le cantinier qui ajuste sa popote a son public. allez, reagissez encore, vous en mourrez sans ça :-) allons, allons, cela presse !

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