Sœur Inès Nieves Sancho était originaire de Burgos, en Espagne. Elle était une religieuse de la congrégation des Filles de Jésus à Massac, près de Lavaur. Elle avait 77 ans et elle était depuis plusieurs années en mission en Centrafrique. Elle vivait à Nola près de Berberati, avec d’autres religieuses, où elle donnait des leçons de couture aux jeunes filles locales. Dans la nuit de samedi à dimanche, le gardien a découvert les portes ouvertes et la chambre vide. Sœur Inès a été retrouvée décapitée dans le salon où elle enseignait la couture.
L’agence Fides a contacté l’évêque de Bangassou, pour lui demander s’il était vrai que les meurtriers, après avoir décapité la religieuse, auraient prélevé des parties de son corps pour les utiliser dans le cadre de rites païens. « On nous dit que, dans les zones de la République centrafricaine limitrophes du Cameroun, il existe des Camerounais qui pratiquent les homicides rituels afin d’extraire des organes à utiliser dans le cadre de rites propitiatoires pour attirer la chance dans la recherche de diamants, l’une des richesses de la zone », a indiqué l’évêque, soulignant qu’il ne savait pas si c’était le cas.