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Pauvre fille

Oksana Chatchko s’est suicidée. Elle avait 31 ans.

Née en Ukraine, elle s’était passionnée très jeune pour l’art de l’icône, et elle était douée. Puis elle était devenue activiste athée, et avait été la première à manifester seins nus. Elle s’était réfugiée en France et avait été l’une des trois fondatrices des Femen.

En 2015 elle avait quitté les Femen pour retourner à la peinture d’icônes. Mais des icônes détournées, de façon stupide ou blasphématoire. La Trinité en trois anges noir(e)s en niqab, les cavaliers de l’Apocalypse qui sont des Femen, un Christ qui brandit un pistolet, une Theotokos en burka allaitant son Fils, une pêche miraculeuse où des mains sortent de l’eau dans l’indifférence de Jésus et des apôtres, et même une Femen crucifée dans la pose classique du Crucifié des icônes…

Commentaires

  • Un suicide sous fausse bannière ? Attendons le rapport d'enquête , on en saura alors plus.

  • Beaucoup d'actrices pornos se suicident.
    Une de plus dans la liste.

  • Oui... J'espère qu'en arrivant dans la lumière de l'Amour, elle s'y est jetée ! On ne sait pas ce qui a fait d'elle une révoltée, mais on peut prier pour elle sans attendre (puisque pour Dieu tout est présent) !

  • D'où vient cette compassion qui nous saisit soudain pour les célébrités ? Nous lisons trois articles, nous croyons les connaître, et nous avons beau nous honorer du nom de chrétien, nous nous intéressons davantage au salut d'un chanteur ou d'une comédienne qui ont vendu leur âme au diable qu'à la survie d'un clochard qui couche sous nos fenêtres. N'en doutons pas : ce n'est ni pour l'argent, ni pour la gloire que ces âmes se sont vendues, c'est pour des prières inutiles.

  • @Stavrolus
    Fichtre ! Comme vous y allez ! L'un n'empêche pas l'autre : on peut aider le clochard (et le profit est souvent plus grand pour nous que pour lui...) et prier pour qu'aucune âme ne se perde, comme le demandait sainte Thérèse d'Avila à ses "filles"... Non ?

  • L'YP :

    - Qui vous dit qu'elle est "arrivée dans la lumière de l"Amour" ?(sic), et qu'elle n'est pas enfoncée en enfer ? Elle, la sacrilège blasphématrice, sans demande de pardon ni repentance, ni temps de repentance, et de plus meurtrière ? Pour ses blasphèmes publics et privés, a-t-elle demandé et obtenu le pardon de l'Eglise ?

    Au lieu de divaguer ânement, relisez le catéchisme de l'Eglise catholique, ça vous remettrez la doctrine à l'endroit., Et allez demander à l'Eglise ukrainienne ce qu'elle pense de cette démoniaque.

    "On ne sait pas ce qui a fait d'elle une révoltée" (sic) ? Satan.
    Et Judas, qu'est-ce qui a fait de lui un révolté : Satan.

    "On peut prier pour elle sans attendre" (sic). D'abord, "sans attendre quoi", aveugle que vous êtes ? Ensuite vous n'avez pas à prier pour elle, pas plus que l'Eglise ne prie pour Judas. Le verset de l'Apôtre condamne votre insane prière : "Il y a un péché qui donne la mort et pour ce péché je demande que l'on ne prie pas." (1 Jn 5,16).

    "Puisque pour Dieu tout est présent".
    Un : la logique phraséologique n'est visiblement pas votre fort.
    Deux : effectivement, devant Dieu le péché qui n'est ni confessé ni absous est toujours présent.

    Allez soigner votre pathologique et bêlante sensiblerie.

  • Dranem : pourquoi cette hargne ?
    Une précision : j'ai dit : "en arrivant dans la lumière de l'Amour"... parce que c'est ce qu'il m'est arrivé.
    Seulement, ça n'était pas mon heure...
    D'autre part, personne, même pas vous, ne peut dire de quelqu'un (sauf de Judas) qu'il est en enfer.

  • En ce qui concerne Judas, depuis que l'Argentin du Vatican a lancé la mode, j'ai entendu l'homélie à la con d'un curé ambitieux qui voulait qu'on priât pour lui. C'était à Ars, le père Patrice Chocholski, immigrationniste, émule de Kasper et tutti quanti. J'espère que grâce à cette mention, il sera bientôt évêque.
    Saint Jean-Marie Vianney ne s'est pas retourné dans sa châsse.

  • ne vous en faites surtout pas : Dranem se prend pour Dieu le Père
    un psychiatre pourrait peut-être l'aider

  • ne vous en faites surtout pas : Dranem se prend pour Dieu le Père
    un psychiatre pourrait peut-être l'aider

  • Réponse finale à YP.

    Au Ciel il y a des myriades d'élus. et en enfer encore davantage de myriades de damnés. Car "beaucoup sont appelés et PEU SONT ÉLUS".
    C'est pourquoi le Même a dit, prospectivement, aux boucs qu'il mettra sur sa gauche : "Allez-vous-en loin de moi, maudits, au feu éternel, qui a été préparé pour le diable et pour ses anges." (Mt 25,41).
    Il a utilisé le pluriel, il y a donc pluralité et myriades de damnés. Retournez au catéchisme de l'Eglise catholique.


    1035 - "L'Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent IMMÉDIATEMENT après la mort en enfer, où elles souffrent les peines de l’enfer, " le feu éternel " (cf. DS 76 ; 409 ; 411 ; 801 ; 858 ; 1002 ; 1351 ; 1575 ; SPF 12).

    La réponse catholique concernant l'enfer est qu'il existe, qu'il n'est pas vide, et que les âmes damnées y sont pour l'éternité. Tout comme le Ciel existe, qu'il n'est pas vide, et que les âmes élues y sont pour l'éternité. Ici ou là, les corps ressuscités, lors de la résurrection de la chair, rejoindront chacun leur âme respective partageront avec elle, pour l'éternité, soit sa damnation, soit sa béatitude.


    Quant au cas du démon Judas (Jn 6,70), l'un des fils de perdition (Jn 17,12) :
    https://www.youtube.com/watch?v=0e-tUwooT5Q

    Les 3 premières minutes, généralistes, vous concernent particulièrement.


    Enfin, voici l'avis commun des saints. Ne soyez pas rebelle, et Dieu vous garde de contredire l'avis commun des saints :
    http://jesusmarie.free.fr/elus.html

    Que Dieu vous éclaire et vous sorte du très coupable relativisme.

  • Il reste que seul Dieu, et non Dranem, sait qui est en enfer.

    Vers cette malheureuse dont le mari s’est suicidé en se jetant à l’eau, il s’avance. Elle vient pour la première fois à Ars. Ils ne se sont jamais vus. Elle ne sait même pas pourquoi elle est venue ici, au hasard. Elle garde son angoisse et sa douleur en elle depuis des mois sans en avoir parlé à personne. Le curé d’Ars va pourtant droit à elle. Et il lui dit deux mots, deux mots que nul ne peut comprendre, et qui la sauveront du désespoir pour toute sa vie :
    – Courage, Madame, entre le pont et la rivière, il y a place pour le repentir...

  • C'est vrai, mais en d'autres circonstances (le cas d'un homme mort en refusant les sacrements) le jugement du curé d'Ars fut beaucoup plus sévère. En ces temps où "le monde est beau, tout le monde il est gentil" (ça se voit tout de suite), Dranem a sûrement raison de rappeler que l'enfer, il y a du monde dedans.

  • Mon Dieu, comment ne pas avoir pitié de cette jeune femme qui aurait pu devenir religieuse iconographe si elle n'avait pas été déçue par l'attitude de sa mère et de l'Eglise ukrainienne? Ces splendides images qu'elle a faite dans sa prime jeunesse de la Toute Sainte lui vaudra peut-être le ciel in extremis. C'est cela aussi, la justice de Dieu, c'est de ne pas oublier les actes vertueux posés par une âme. Peindre des icônes, à cet âge si précoce, c'était signe d'un regard particuler de Dieu sur cette âme. Peindre une icône, cela suppose des dispositions intérieures exigeantes. On peut espérer, et prier pour les morts, au lieu de promettre l'enfer à son prochain, car ici s'applique pleinement cette parole, Dranem: "ne jugez pas, et vous en serez pas jugé". Et la suite. C'est exactement ce que vous faites. Prennez garde.

  • Je ne juge pas. Je rappelle la doctrine de foi catholique.

    Quant à cette blasphématrice morte sans repentance au for externe, seul for sur lequel juge l'Eglise de Dieu __ et le Christ a donné le plein pouvoir à l'Eglise d'absourdre et de pardonner, tout comme de juger et de condamner, de délier comme de lier __ quant à cette blasphématrice, morte donc sans repentir au for externe, c'était à elle à se soumettre et à obéir à sa Mère, l'Eglise, contre laquelle Mère Eglise, elle n'avait AUCUN DROIT de révolte et de désobéissance, quand bien même certains prêtres seraient reprochables. De toute manière, baptisée, elle devait leur être obéissante, car ils portent les sacrements du Christ, sacrements qu'ils peuvent administrer ou en priver qui ils en privent, quel que soit leur mérite ou démérite personnels.

    Son insoumission première à sa mère et à l'Eglise, sa déception première de l'une et de l'autre, lui ont été inspirées par un esprit malin, esprit d'insoumission, qui inspire la déception pour ensuite mieux obtenir, au final, la perdition des âmes qui tombent sous sa servitude et sa tyrannie : à savoir le Diable. Et il l'a menée au suicide.

  • à moins d'être inspiré par le démon, comment Dranem peut-il savoir que cette femme aurait été catholique ?
    ne bénéficiant pas de cette inspiration, j'aurais plutôt pensé qu'elle était orthodoxe
    d'autre part, je n'avais encore jamais entendu dire que le Christ s'était privé du pouvoir d'absoudre et de pardonner; il est vrai que cela arrangerait le démon

  • Je n'ai pas dit qui sont les personnes en enfer, mais j'ai dit que l'Eglise catholique déclare qu'il y a des âmes en enfer.


    Ensuite :
    Il se peut qu'il y ait un éclair de "Pardon, mon Dieu" ,entre le pont et la rivière. Mais il est certain qu'après la rivière, il y a un jugement immédiat. "A l'homme, il n'est donné de mourir qu'une seule fois ; après quoi vient le jugement." (He 9,27).

    Il se peut quelquefois qu'l y ait un repentir, alors même qu'on est dans le processus de mort irréversible à la suite de l'acte suicidaire, et l'irréparable étant déjà commis. Certes. Mais le Curé d'Ars n'a pas, n'a pu dire à cette personne que le suicidé en question a été sauvé, mais que seulement il a pu y avoir, pour lui, place au repentir. Pour la doctrine catholique, le Curé d'Ars n'a pas pu dire autre chose, que ceci : "Entre le pont et la rivière, IL PEUT y avoir place au repentir." Car le Curé d'Ars n'avait pas reçu la parole de repentir de cet homme. Il n'a donc pu dire autre chose que "Il peut y avoir place".

    De manière générale, il y a aussi une grande pluralité de cas où le suicide s'accomplit, jusqu'au bout, dans la haine de soi, de celle des autres, et __ pire __ parfois dans la haine de Dieu et le défi à Dieu. Notamment de la part d'irrémédiables athées, ou de satanistes, ou de démoniaques. Cela existe aussi, et souvent bien plus qu'on le suppose.

    ______________________________

    Ces précisions étant faites, tout ce que j'ai dit plus haut est ce que dit la doctrine de foi catholique.

  • Il y a longtemps que j'ai lu cet épisode de la pauvre veuve qui se faisait du souci pour le salut éternel de son mari.

    Il me semble que Mr. Daoudal ne rapporte pas littéralement les mots du saint curé d'Ars.

    Le souvenir que, moi, j'en ai c'est que le curé d'Ars l'a positivement rassurée en lui disant qu'entre le pont et la rivière, son malheureux mari A EU LE TEMPS de regretter son acte et qu'il était donc sauvé, ce qui a apaisé la veuve.

    On peut croire le saint curé sur parole puisqu'il avait le don de prescience.

  • Oléandre a raison, le récit initial est positif:" il est sauvé!"
    Mgr Trochu rapporte ceci:
    "Une autre fois, une veuve désespérée vint à Ars, parce que son mari s’était suicidé en se jetant dans une rivière et elle craignait beaucoup pour son salut éternel. Sur le chemin de la cure, elle croisa l’abbé Vianney. Celui-ci la regarda et lui déclara en se penchant vers elle:

    «Il est sauvé!»

    Comme elle faisait un geste d’incrédulité, le prêtre ajouta:

    «Je vous dis qu’il est sauvé! Il est en purgatoire et il faut prier pour lui. Entre le parapet du pont et l’eau, il a eu le temps de faire un acte de repentir. C’est la Sainte Vierge qui lui a obtenu sa grâce. Rappelez-vous votre oratoire dressé chez vous le mois de Marie. Bien qu’irreligieux, votre époux s’est parfois uni à votre prière. Cela lui a mérité le repentir et le suprême pardon.»

    Vie du Curé d’Ars, Mgr Trochu, éd. Vitte, Lyon, 1929, p.631

    Le récit signalé par Yves Daoudal provient de Maxence vander Meersch, "vie du curé d'Ars" Albin Michel 1942.
    Je fais confiance au premier

  • Oh oui, il y a un enfer, et malheureusement très peuplé !
    Et je peux même vous dire comment on y va (ça aussi, je l'ai vu !!!) : ce n'est pas Dieu qui nous y envoie, c'est notre orgueil ! On peut aller directement en enfer sans jamais avoir haï Dieu (d'ailleurs, Lui-même a dit "les tièdes, je les vomirai" : les tièdes, pas les haineux)...
    J'ai vu et compris beaucoup de choses ce jour-là, et c'est pourquoi les propos de Dranem m'ont horrifiée (et le mot est très faible).
    Voilà. Je ne reviendrai plus là-dessus.

  • c'est bien parce que le Seigneur vomit les tièdes qu'on peut se faire du souci pour le salut éternel des démocrates-chrétiens
    le pape Paul VI semble toutefois s'en être bien tiré, puisqu'il a été béatifié

  • Il n'est pas sûr que l'enfer soit plus peuplé que le Paradis, si on tient compte des millions de bébés avortés et des enfants n'ayant pas atteint l'âge de raison lesquels ne peuvent être responsables de péché.

  • Ah! Enfin une conversation au sujet de l'article.

    Il me semble devoir ajouter que pendant fort longtemps l'Eglise a refusé les funérailles aux personnes décédées par suicide. Et si une pratique liturgique antique (i.e. traditionnelle) peut avoir valeur d'argument théologique, le rappel doctrinal de Dranem n'est pas inutile, ni non plus la limite de ce raisonnement général que lui rappelle charitablement l'hôte de cette discussion: aucun homme ne peut se prononcer définitivement sur qui est où s'agissant des fins dernières.

    De plus, pour le cas d'espèce, découvrant ici l'itinéraire spirituel et artistique de la malheureuse, je ne peux pour ma part m'empêcher de rappeler "l'injustice" dont elle fût victime comparée à Inna: car si cette dernière a bénéficié de l'asile par la France avec une facilité déconcertante (tout simplement en raison de ses relations avec Caroline Fourest), tel ne fut pas le cas de la première qui après des débuts clandestins dans notre pays fut chassé en Ukraine dans le désintérêt le plus total de ses comparses, d'où elle put ensuite revenir. Voilà, pour situer un peu la qualité relationnelle entre ces femmes. Et aussi un peu les difficultés vécues par celle-ci en particulier.

  • "comment Dranem peut-il savoir que cette femme aurait été catholique ?
    ne bénéficiant pas de cette inspiration, j'aurais plutôt pensé qu'elle était orthodoxe
    d'autre part, je n'avais encore jamais entendu dire que le Christ s'était privé du pouvoir d'absoudre et de pardonner; il est vrai que cela arrangerait le démon"

    ______________________________

    Un : Les "orthodoxes" comme les catholiques ont le même credo de foi.

    Deux : Le Christ ne se prive pas d'absoudre, mais il absout seulement qui lui dit pardon, à temps dans cette vie, et revient à Lui, à temps dans cette vie. La mort arrête le "compteur". Dans cette vie, on est sous le signe de la grâce, Dans l'autre Vie, on est sous le signe de la justice.

    Dieu ne fait rien sans la coopération de l'homme.

    Le Verbe, par qui tout a été fait, a dit sous la loi de Moïse : "Si tu veux, tu peux garder les commandements et rester fidèle. Vois. Devant toi il a mis le feu et l'eau : selon ton désir, étends la main et choisis." (Si 15,15-16)
    Et le même Verbe a prévenu pour ces derniers temps : "Que l'injuste commette encore l'injustice, que l'impur vive encore dans l'impureté, que le juste pratique encore la justice, et que le saint encore se sanctifie. Voici que je viens bientôt et avec moi la rétribution, pour rendre à chacun selon ses oeuvres." (Ap 22,11-12)

  • De Luc' :

    "... le rappel doctrinal de Dranem n'est pas inutile, ni non plus la limite de ce raisonnement général que lui rappelle charitablement l'hôte de cette discussion: aucun homme ne peut se prononcer définitivement sur qui est où s'agissant des fins dernières."

    ______________________________

    "Aucun homme ne peut se prononcer" en privé, certes non, vous avez raison. Mais l'Eglise, par contre, si. L'Eglise en a le pouvoir. Tout comme elle déclare solennellement quelle est la fin dernière de ses saints, elle pourrait aussi __ si elle le voulait __ instruire un procès inverse, rigoureux comme le procès de béatification et celui de canonisation, et dire avec certitude, au terme de ce procès, que tel ou tel méchant a été damné. Mais l'Eglise N'A JAMAIS VOULU LE FAIRE.
    La première raison de cela est qu'elle est, en ce monde, pour le salut des hommes, et qu'il ne sert à rien, en vue de ce salut, de faire savoir aux vivants que tel ou tel trépassé a été damné. En la matière, il suffit à l'Eglise d'enseigner fermement l'existence de l'enfer et que des damnés y sont. Cela lui suffit. Et pourquoi donne-t-elle cet enseignement ? Parce que c'est le Christ Lui-même qui l'a formellement donné.

    Voici ce qu'a écrit l'Abbé Guy Pagès à cet égard. A lire attentivement. Quelques rares mots d'explicitation sont de moi (entre crochets] :

    L'Abbé Pagès a écrit :
    "S’il était vrai qu'un mur infranchissable se dressât entre cette vie et l’Au-delà, de sorte « qu’étant sous le Jugement » nous ne puissions rien dire de ce qu’il en sera [des fins dernières], alors nous posons la question : comment est-il possible à l’Église, lorsqu’elle canonise un de ses enfants, d’affirmer connaître l’après-Jugement pour cet élu ?

    Ainsi donc, la praxis de l’Église révèle qu’elle connaît l’après-Jugement dans une certaine mesure.
    Il est vrai que l’Église ne se préoccupe pas de savoir dans quelle mesure la possibilité de la damnation devient réalité, car cela pourrait la conduire à arracher le blé avec l’ivraie. Et par ailleurs, une telle connaissance a un objet tellement épouvantable, que l'Eglise préfère ne pas y attirer l’esprit de ceux qu’elle doit conduire à réaliser la possibilité contraire [le salut]. Mais cela ne veut pas dire, pour autant, que la chose lui est impossible ! Car si l'Eglise est capable de reconnaître comme définitivement accomplie l’œuvre de sainteté en tel ou tel de ses enfants lorsqu’elle les canonise, elle est [donc] par là-même tout autant capable de ne pas la reconnaître dans tel autre. Et de fait, si l’Église célèbre la fête de chaque apôtre, elle ne fête pas celle de Judas… En vérité, l’Église a reçu le pouvoir non seulement de délier mais aussi [le pouvoir] de lier."


    Je vous invite à lire l'intégralité du texte de l'Abbé Pagès dont est tiré l'extrait ci-dessus, texte où il répondait au cardinal Urs von Balthazar chez qui il soupçonnait des tendances accréditant l'hérésie d'apocatastase.

    Le texte intégral de l'Abbé Pagès est ici :
    http://jesusmarie.free.fr/elus_guy_pages_repond_a_urs_von_balthasar.html

  • "Dranem" est-il le pseudonyme de Dieu le Père ?
    je ne le pense pas
    je crois même qu'il commet de grosses erreurs, par exemple sur les doctrines des orthodoxes
    je me pose toujours la question de savoir s'il n'est pas inspiré par le démon pour semer la pagaille sur ce blog

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