A priori je suis favorable à l’indépendance de tous les peuples, même ceux qui ne l’ont jamais connue (comme les Slovaques ou les Slovènes).
Mais dans le cas de la Catalogne, on voit des « indépendantistes » qui veulent se libérer du joug de Madrid pour mieux dépendre de la tyrannie de Bruxelles. Car en outre ils ne cherchent en aucune manière à défendre l’identité catalane ; bien au contraire ils veulent aller plus vite et plus loin dans la culture de mort, la subversion culturelle et sociale et le soutien à l’islamisation.
C’est exactement la même chose en Ecosse.
On rappellera aussi aux auteurs du « référendum », qui revendiquent 42% de participation, que dans les pays vraiment démocratiques, comme la Hongrie par exemple, un référendum n’est pas valide s’il y a moins de 50% de participation.
Commentaires
"un référendum n’est pas valide s’il y a moins de 50% de participation."
Un référendum devrait approcher les 100 % de participation pour avoir une quelconque signification. Car s'il n'y a que 50% de participation et 51% pour, et 49 % contre, cela veut dire que 25,05 % des inscrits décide d'un loi. C'est absurde.
De toutes façons la démocratie, les élections, les référendums sont dévoyés par une minorité de voyous qui décident de tout.
Je ne suis pas d'accord. L'exigence d'une participation minimale encourage ceux qui sont pour le statut quo a ne pas voter, mais a voir leur choix pris en compte malgre cela. Or dans le cadre d'une consultation ceux qui ne veulent pas que ca change devraient fournir le meme effort (se deplacer au bureau de vote) que ceux qui veulent un changement.
Quelle est la suite programmée de ce référendum et de quelle couleur et de quel parfum sera la révolution qui devrait suivre ?
Serais-ce alors des adeptes des vas et viens des contraires cachés sou la bannière indépendantistes ...............
il n'est pas évident du tout que l'indépendance soumette la Catalogne aux lois de Bruxelles; en devenant indépendante, la Catalogne quitte l'Union européenne et il faudra ensuite qu'elle s'y fasse admettre
en attendant, elle va perdre tous les bénéfices que Barcelone faisait en temps que port européen, par exemple au détriment de celui de Marseille que la CGT s'efforce depuis longtemps de détruire; il serait très intéressant pour la France que la Catalogne ne réintègre pas l'Union; quant aux Espagnols, le port de Valence pourrait leur suffire
Une analyse très intéressante merci
En effet, Théofrède a raison car au niveau du classement des ports en 2013, Algésiras demeurait le premier port espagnol en volume avec 88,7 Mt (+ 7,1 %) devant Valence avec 66,2 Mt (+ 0,7 %) et Barcelone avec 42,5 Mt (- 3,2 %). Ce classement reste valable en 2017
il n'est pas évident du tout que l'indépendance soumette la Catalogne aux lois de Bruxelles; en devenant indépendante, la Catalogne quitte l'Union européenne et il faudra ensuite qu'elle s'y fasse admettre
en attendant, elle va perdre tous les bénéfices que Barcelone faisait en tant que port européen, par exemple au détriment de celui de Marseille que la CGT s'efforce depuis longtemps de détruire; il serait très intéressant pour la France que la Catalogne ne réintègre pas l'Union; quant aux Espagnols, le port de Valence pourrait leur suffire
Monsieur Daoudal, votre point de vue est partagé par ceux qui croient encore un tout petit peu à l'Etat-nation. Court-circuiter les Etats pour négocier directement avec les entités régionales, c'est le vieux rêve mondialistes des multinationales et des lobbyistes de toute sorte. L'Union européenne s'accommoderait fort bien de l'éclatement de l'Espagne, du Royaume-Uni, de l'Italie ou de la France, parce que c'est un système anti-démocratique, anti-national et complètement corrompu. Encore cette UE n'est-elle qu'une pâle allégorie du gouvernement mondial qu'on nous prépare pour mieux nous infliger la tyrannie des Rockefeller, Soros, Rothschild et autres financiers apatrides et lucifériens. Une guerre civile bien contagieuse en Espagne, voilà ce qui ne les dérangera pas, si ça fait avancer leurs plans.
En fait selon la doctrine démocratique libérale, les abstentionnistes font confiance aux votants pour prendre la decision.
C'est la même chose dans les conciles : le point de vue des évêques absents n'est pas décompté. S'ils ne viennent pas au Concile c'est qu'ils admettent par avance de se soumettre au choix de la majorité ..
Bien sûr que non. Les partis d'opposition avaient appelé au boycott. Les électeurs qui ont suivi cette consigne ne peuvent évidemment pas être comptés parmi ceux qui font confiance aux votants...
Cher Yves
J'ai rappelé la théorie. Je n'ai pas dit que je l'approuvais ni qu'elle était adaptée à toutes les situations...
La Catalogne fait partie de la France comme la Wallonie et la Romandie.
la Catalogne, contrairement à la Wallonie et à la Suisse romande, faisait en effet partie, si l'on fait abstraction des droits de Pépin II, de la Francia occidentalis de Charles le Chauve, dont les Capétiens furent les héritiers; c'est même un appel au secours du comte de Barcelone qui fournit à Hugues Capet le prétexte de s'associer son fils Robert, procédé dont usèrent ensuite tous ses successeurs jusqu'à Philippe Auguste, sous lequel l'hérédité du trône était enfin si bien établie qu'elle ne nécessitait plus une succession par association
seulement le lien entre le royaume de France et la Catalogne fut rompu par saint Louis qui dispensa le roi d'Aragon, alors comte de Barcelone, de ses obligations vassaliques, reconnaissant ainsi sa pleine indépendance dans la mesure où cette notion existait à l'époque
A ce compte-là il faudrait se souvenir du Val d'Aoste. Malgré une italianisation forcée par Mussolini, les sentiments de beaucoup de Valdotains restaient proches de la France et surtout de la langue française jusqu'à la fin du XXème siècle. Bidault a vainement tenté de rattacher cette région à la France en 1945 mais le refus des Américains a fait enterrer cette tentative.Ensuite , la crainte de déplaire à Rome a mené la France à un profil tellement bas sur le Val d'Aoste qu'il en était inexistant même sur le seul terrain de la francophonie et malgré l'admission du Val d'Aoste à l'Organisation Internationale de la Francophonie. Il fut un moment, sous Mitterrand et malgré la présence (sous contrôle) d'Alain Decaux au gouvernement, où l'on évitait même de permettre la diffusion de la TV française au-delà des Alpes, de crainte d'agacer les Italiens. La comparaison avec la politique autrichienne pour protéger l'identité des germanophones du Bas-Brenner ou Haut-Adige n'est pas flatteuse pour nous et le Val d'Aoste n'est plus guère francophone alors qu'il s'agissait d'une authentique terre gauloise et francophone comme la Savoie (et pour cause !)
Alors franchement, nous intéresser à la Catalogne, terre authentiquement espagnole...
Occupons-nous plutôt du Roussillon, qui risque d'être touché par le problème du pays voisin.
@elfe
ne mélangeons pas tout : le Val d'Aoste n'a été français que sous la Révolution et l'Empire, et on peut penser que cela n'a pas forcément plu au populations
sinon, il n'est pas plus français que les cantons de Vaud, Fribourg ou Neuchâtel
la partie nord du canton de Genève, acquise par Henri IV, a été française, elle, jusqu'en 1815, le Valais a été brièvement le département du Simplon et le canton du Jura celui du Mont Terrible
la partie sud du canton de Genève a été française dans les mêmes conditions que le Val d'Aoste
que faites-vous alors des Vallées Vaudoises du Piémont ?
Pignerol a été française, ce qui a permis à Louis XIV d'y enfermer des gens qui ne lui plaisaient pas
il faut quand même relever que votre note commence très mal : vous vous souvenez de l'Algérie ?
ne pleurons pas les Poldèves !
Ma tante et moi vous faisons savoir de la-haut, au paradis, qu'à une époque les Gaulois occupaient tout le Piémont. Le jambon de Parme est une invention gauloise... L'Italie est venue bien après.
mais oui, Bobislas, cela s'appelait la Gaule Cisalpine
mais les Salasses étaient-ils celtes ou ligures ?
les avis sont partagés
La Catalogne était française en 985.
pourquoi répéter ce que j'ai déjà dit, sans rien y ajouter ?la Catalogne a été française, au sens que cela pouvait avoir à l'époque (on n'était pas si français que ça au sud de la Loire) jusqu'à ce que saint Louis renonce à l'hommage du roi d'Aragon