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Mardi de la troisième semaine de carême

La « station » romaine de ce jour est en l’église Sainte-Pudentienne, érigée au lieu où se trouvait la maison du sénateur Pudens qu’évoque saint Paul (en même temps notamment que saint Lin) à la fin de sa deuxième épître à Timothée.

Bienheureux cardinal Schuster :

La domus Pudentiana [maison de sainte Pudentienne] ou le titulus sancti Pudentis [église de saint Pudens] fut l’un des plus anciens titres urbains, et rien jusqu’à présent ne dément l’antique tradition ecclésiastique qui veut qu’elle ait été sanctifiée par le séjour de Pierre dans la maison du sénateur Pudens. Les souvenirs du pape saint Pie Ier, de son frère Hermas l’auteur apocalyptique du Pastor, de Priscille, de Pudentienne, de Praxède, de Justin le Philosophe, d’Hippolyte le Docteur, se groupent tous sur le Viminal, et se rattachent à l’histoire de la maison de Pudens, en sorte qu’il semble qu’elle ait vraiment été au IIe siècle la résidence pontificale.

La mosaïque de l’abside est de la fin du IVe siècle, mais sa partie basse a été détruite par la « restauration » de 1588.

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L’antienne d’offertoire de la messe de ce jour est la même que celle du troisième dimanche après l’Epiphanie et que celle du Jeudi Saint. Mais on constate qu’elle convient particulièrement à la messe chantée dans cette église, devant cette représentation du Christ : « Dextera Domini » : la main droite du Seigneur montre sa puissance… D’autant que sa main gauche porte le livre où il est écrit : « Dominus conservator ecclesiae Pudentianae » : le Seigneur est le protecteur de l’assemblée qui se réunit dans l’église de Pudentienne.

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Déxtera Dómini fecit virtútem, déxtera Dómini exaltávit me : non móriar, sed vivam, et narrábo ópera Dómini.

La droite du Seigneur a fait éclater sa puissance, la droite du Seigneur m’a exalté Je ne mourrai point, mais je vivrai, et je raconterai les œuvres du Seigneur.

Par les moines de Ligugé, 1958 :
podcast

Mais ce jour, chez les bénédictins:

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