Voici les antiennes de Magnificat des premières et des secondes vêpres (dans les livres d’avant 1960), chantées par les moniales d’Argentan.
Est secrétum, Valeriáne quod tibi volo dícere : ángelum Dei hábeo amatórem, qui nímio zelo custódit corpus meum.
C’est un secret, Valérien, que je veux te dire : j’ai pour amant un ange de Dieu, qui avec une extrême jalousie garde mon corps.
Virgo gloriósa semper Evangélium Christi gerébat in péctore suo, et non diébus neque nóctibus a collóquiis divínis et oratióne cessábat.
La vierge glorieuse portait toujours l’Evangile du Christ sur sa poitrine, et elle ne cessait jamais, ni le jour ni la nuit, de prier et de s’entretenir avec Dieu.