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Le Temple de la Divine Providence

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Le primat de Pologne et les évêques de Pologne, le président de la République et le Premier ministre de la République de Pologne, et les corps constitués, ont inauguré aujourd’hui à Varsovie le Temple de la Divine Providence. D’abord, évidemment, par une grand messe solennelle (photo ci-dessus).

La date du 11 novembre (1918) est pour les Polonais le jour où leur patrie est ressuscitée. La messe au Temple de la Divine Providence était le premier acte des célébrations du 98e anniversaire de la nouvelle indépendance polonaise.

Ce Temple de la Divine Providence a été inauguré 225 ans après sa conception.

Dans la foulée de la Constitution du 3 mai (1791), le Parlement polonais avait voté la construction de ce bâtiment, et la première pierre avait été posée l’année suivante, par le roi Stanislas Auguste Poniatowski et le prince Michel Georges Poniatowski, archevêque de Gniezno et primat de Pologne (et frère du roi). Mais deux semaines plus tard, les Russes envahissaient la Pologne, qui allait être dépecée et rayée de la carte. La République de Pologne d’après 1918 a tenté de relancer le projet, mais il n’a pu être réalisé avant la Seconde Guerre mondiale. Sous le régime communiste ce n’était pas la peine d’y songer. Mais après la chute de l’empire soviétique, le projet a été de nouveau relancé, et de façon ferme et soutenue par le cardinal Glemp. En 1998, 80e anniversaire de l’indépendance retrouvée, le Parlement votait la construction de la basilique, célébrant « la reconnaissance du pays pour la liberté retrouvée en 1989, pour le 20e anniversaire du pontificat de Jean-Paul II, et pour 2000 ans de christianisme ».

Hist9.jpgL’architecture du « Temple » est, disons, pour le moins contestable. On a manifestement voulu garder l’allure du projet initial (comme son nom de « Temple » qui rappelle le temps où à la Diète tout le monde était catholique et franc-maçon…) – et de « Panthéon » - mais en le modernisant on ne l’a pas franchement amélioré.

A l’intérieur il y a la grande nef que l’on voit ci-dessus, et quatre chapelles : celle du baptême de la Pologne, celle de la Sainte Vierge (de Czestochowa), celle « de la souffrance et de la réconciliation » (Katyn et Auschwitz), celle de la Liberté (cardinal Wyszynski, Jean-Paul II, Solidarność). Il y a aussi un institut et musée Wyszynski-Jean-Paul II, un Institut de la Vie avec des organismes caritatifs, un Institut de la Renaissance (pour la jeunesse), et au sous-sol le « Panthéon des grands Polonais » (mais les grands Polonais sont déjà dans la crypte du Wawel, à Cracovie…). On arrive à quatre parvis par quatre « routes » qui symbolisent le combat, la culture, la souffrance et la prière ; les parvis sont ceux de la Patrie, du Peuple de Dieu (avec un chemin de croix et le chemin de croix de l’histoire de la Pologne), de la vie, et de la gloire.

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Commentaires

  • il n'empêche que c'est affreux , cela ressemble plus à une construction soviétique qu'a une église , et en plus ce n'était la Messe mais le "synaxe" de Paiul VI

  • Quand on compare avec le Saint-Sauveur reconstruit de Moscou, en effet, c'est plutôt raté.

  • Ah le merveilleux peuple polonais, catholique et patriote, uni et pieux, fort et moral !
    Certes le bâtiment n'est pas très beau ; ils auraient dû reprendre les plans initiaux : c'eût été la meilleure façon de contredire les événements injustes dont ont été victimes cette noble nation. Et faire comme si la Russie n'avait pas pu opprimer la Pologne. Mais bon on rêverait de telles initiatives en France... Prions Saint-Martin pour que la France se relève spirituellement.

  • En video
    https://youtu.be/7QBthW5f6H4

  • style tout a fait conforme a ce qu'on trouve en France :
    - facile a convertir en mosquée
    comme quoi s'il fallait une preuve, meme l'Eglise en Pologne est infestée de modernisme
    mais est ce vraiment surprenant quand on voit JP2 embrasser le Coran ?

  • Très juste remarque, j'ai pensé la même chose en voyant la photo!

  • Vous ne pensez pas que vous exagérez un peu ?

  • Il s'agit d'une actualisation du plan originel, qui est celui de l'architecture "religieuse" de la fin du XVIIIe siècle: celle du Panthéon à Paris. Rien à voir avec un quelconque "modernisme".

    Ce qui importe ici est de voir les autorités civiles et religieuses, ensemble, célébrer la mémoire et l'identité de leur patrie. Ce ce qui devient très rare, et évidemment impossible en France, mais semble normal dans ce pays encore vraiment catholique qu'est la Pologne.

  • Exagérer ? la raison ne nous empêche pas de vous poser la question pourquoi l'Eglise Catholique construit depuis V2 des églises comme des salles de prière de mosquée?
    J'imagine que le Mouvement d'Action Sociale de la Démocratie Universelle, autrement appelé MASDU ainsi parlait l'abbé de Nantes de ce qu'est devenu l'Eglise depuis 1970, adopte le nouveau schéma architectural de la religion universelle sans Dieu et avec l'homme au centre de tout (dixit P6 en cloture de V2).
    On voit désormais ce vers quoi l'Eglise gallope.
    Plus la peine de construire des croix puisque la croix n'est plus le symbole de cette religion..

  • Sauf que l'église a une forme de croix... Et ça n'a vraiment rien d'une mosquée. Il se trouve que ce sont les musulmans qui ont copié les coupoles byzantines, pas l'inverse...

    Vous êtes ridicule. Et arrêtez de faire le perroquet d'un prêtre disparu qu'il vaut mieux oublier.

  • Mon pauvre, je vous plains... Cela dit, comme l'a écrit en commentaire de l'inauguration de cette église, le journaliste conservateur Rafal Ziemkiewicz sur Twitter : "Nos généartions ne savent pas construire des églises., une nouvelle fois , on a fait un hall de gare :-("

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