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Des données sur la Palestine

L'économie du territoire palestinien pourrait produire deux fois le PIB actuel, s’il n’était pas sous le joug israélien, selon le rapport annuel de la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement) qui détaille les dégâts : désindustrialisation, confiscation des terres, de l'eau et d'autres ressources naturelles, perte d'espace politique, restrictions à la circulation des personnes et des biens, destruction des actifs et des bases de production, expansion des colonies israéliennes, fragmentation des marchés intérieurs, séparation des marchés internationaux et dépendance forcée sur l'économie israélienne.

Le rapport indique par exemple que, de 1975 à 2014, la part du secteur des biens échangeables (agriculture et industrie) dans le PIB de la Palestine a diminué de moitié, passant de 37% à 18%, tandis que sa contribution à l'emploi est passée de 47% à 23%.

En outre, la «Zone C», qui représente plus de 60% des terres de Cisjordanie et plus de 66% de ses terres de pâturage, est inaccessible aux producteurs palestiniens. L'occupation de cette Zone C a coûté à l'économie palestinienne l'équivalent de 35% du PIB, soit 4,4 milliards dollars (3,9 milliards d'euros).

A Gaza, les producteurs se voient refuser l'accès à la moitié de la superficie cultivable et à 85% des ressources de pêche.

En janvier 2015, 5 600 arbres productifs ont été déracinés, faisant passer ce nombre à 2,5 millions depuis 1967. En outre, les Palestiniens se voient interdire de creuser des puits d'eau potable, tandis qu'Israël extrait beaucoup plus d'eau que le niveau prévu par les Accords d'Oslo de 1993, tout en confisquant 82% des eaux souterraines palestiniennes. Les Palestiniens sont laissés sans autre choix que d'importer leur propre eau d'Israël pour couvrir 50% de leur consommation.

Commentaires

  • Peut-être que si les Palestiniens, gouvernants (si ce mot s'applique) et gouvernés, n'étaient pas obsédés par l'objectif de faire disparaître Israël ils s'investiraient un peu plus dans une saine gestion et une économie active.

    Mais on sait que les Israéliens sont de toute façon coupables de ne pas faciliter activement leur propre disparition.

  • Crier avant d'avoir mal , c'est une des méthodes des avocats des mauvaises causes.
    Quand à la Cisjordanie dont la façon dont elle est démembrée, spoliée, pillée c'est sans exemple ailleurs dans l'Histoire et le Monde car ces crimes se font avec la complicité des chefs d'Etat et de l'ONU.
    La Serbie , l'Irak ont été dévastés par la force internationale pour infiniment moins que cela.
    La sagesse rappelle que les arbres ne montent pas jusqu'au ciel . Et dans ce chaudron qu'est devenu le Moyen Orient , peut-on croire que l'explosion , qui finira par se produire , sera " sous contrôle" des pyromanes ?
    Tant d'aveuglement ne présage rien de bon.

  • Bravo pour les deux interventions. je trouve le texte de présentation mensonger comme d'habitude dès qu'il s'agit d'Israël. ceux qui l'écrivent et ceux qui le cautionne feraient bien de s'informer avant d'écrire des âneries. Je suis surpris pour ne pas dire déçu qu'un site comme celui-ci auquel j'accord le plus grand crédit puisse faire paraître une information sortie tout droit de la Ligue Arabe.

  • avant de lire la presse sioniste, il serait bon de voir à quoi ressemblait la Palestine il y a un siècle; il existe pour cela d'excellents guides touristiques auxquels on peut se fier puisque, quand ils ont été rédigés, il était impossible de prévoir l'existence de l'Etat d'Israël
    la propagande israélienne dit que les Israéliens ont fait fleurir le désert, qui serait resté en l'état là où sont restés les indigènes
    si on se fie à ces guides, et il n'y a aucune raison de ne pas s'y fier, le désert a rarement fleuri : il fleurissait déjà là dans une grande partie des terres où les immigrants israéliens se sont installés, laissant aux Palestiniens les régions où il ne fleurissait pas déjà
    pour le reste, avec beaucoup d'argent, et les Israéliens n'en manquent pas, on peut faire des miracles : Kadhafi transformait une partie de son désert en champs de luzerne, et il y a de beaux jardins en Arabie

  • Théofrède peut-il préciser ce qu'est "la presse sioniste" ?

  • la liste serait trop longue : la quasi-totalité de la presse, qu'elle se dise de droite ou de gauche, l'inculture des journalistes aidant
    Curmudgeon a-t-il eu la curiosité de consulter des guides touristiques ou des récits de voyage en Terre Sainte avant l'arrivée massive des sionistes ? on en trouve dans les greniers de toutes les bonnes familles

  • La CNUCED / UNCTAD est totalement fiable.

    L'OLP et le Hamas gèrent les choses au mieux.

    Seul Israël met un cordon sanitaire autour de Gaza, mais l'Egypte pas du tout. Ce que fait Israël est une honte, car les Israéliens doivent "être appelés à la modération" et accepter de recevoir des tirs depuis Gaza, qui ne sont que justice.

    C'est une gloire que de refuser la main de Netanyahu mais de presser ardemment celles des dictateurs communistes et des "hommes fort" de tout poil.

    Extrême-droite antisemitite et extrême-gauche antisémitessont d'accord. Tout ce que font les Israéliens (et, osons le dire, les juifs en général) est abominable.

  • Hélas, Théofrède, je n'ai pas de grenier et je ne suis pas d'une "bonne famille".

  • rassurez vous
    ces livres ont été écrits à une époque où il n'y avait pratiquement pas de juifs en Palestine
    vous n'y trouverez donc aucune trace d'antisémitisme

  • Théofrède

    Depuis déjà un certain temps, les 2/3 des juifs ne sont pas sémites. Par contre les arabes le sont. Qui n'aimaient pas les arabes sinon les juifs non-sémites ! En fait les antisémites étaient les juifs.

    Autre chose peu connue, "le contrat de transfert" d'Hitler. Dès 1933, Hitler a favorisé le départ des juifs allemands en Israël. Ils partaient avec leur fortune et le gouvernement germanique les aidait même à s'y installer. D'où les nombreuses machines ou véhicules allemands de cette époque en Palestine. De plus, on retrouve encore des médailles avec d'un côté l'étoile juive et de l'autre la croix gammée.

  • les ententes entre les nazis et les dirigeants sionistes sont archiconnues, même si il n'est pas à la mode, et peut-être dangereux d'en parler
    en revanche, je ne comprends pas ce que vous voulez dire en quantifiant le nombre de sémites chez les juifs et chez les arabes
    il faudrait peut-être pour commencer définir le sens du mot sémite

  • La seule définition absolument rigoureuse de "sémitique" est linguistique.
    https://en.wikipedia.org/wiki/Semitic_languages

    Pour ce qui est de la génétique des populations, on peut toujours se plonger dans les clades des haplotypes, etc., mais il n'est pas certain que ça nous apporte grand chose de vraiment utile pour les problèmes du Proche Orient.

  • quand je demande ce que signifie "sémite", on me répond sur ce que signifie "sémitique"
    je ne sais donc toujours pas ce que signifie "les 2/3 des juifs ne sont pas sémites, par contre les arabes le sont
    s'il s'agit de la langue, les 9/10 des juifs, les ashkénazes, sont des germains; les vrais sépharades sont des latins; le reste serait en partie sémite
    ce n'est pas très satisfaisant
    si on se réfère à la génétique, la plupart des juifs et les palestiniens appartiendraient au même haplogroupe, mais là il faut se méfier : l'existence de l'Etat d'Israël a brouillé les cartes; la science israëlienne a même découvert que tous les Cohen ont le même chromosome Y : c'est merveilleux : pas un cocu en 4.000 ans
    si on se réfère à ce que l'on sait de l'histoire de la Palestine, les seuls indigènes assurés seraient les samaritains et les palestiniens chrétiens

  • Pour clarifier les choses rapidement, il serait plus simple que Théofrède explique ce que, lui, il entend par "Sémite", s'il en a une définition à peu près satisfaisante pour lui.

    Si cette definition existe, en quoi permet-elle une meilleure appréhension de la situation ?

  • navré : ce n'est pas moi qui ai parlé de sémite
    et c'est celui qui a introduit le mot qui me demande de le définir !

  • Note clarificatrice pour Théofrède, qui déplore que je définisse "sémitique" et non "Sémite".

    La seule definition absolument nette de "Sémite" est : locuteur d'une langue sémitique.

    D'où, évidemment, la difficulté pour les locuteurs de ladino, yiddish, etc. Mais les langues de leur culture religieuse, hébreu et araméen, sont sémitiques.

  • quid des éthiopiens et des maltais ?

  • Théofrède :

    Je n'ignore évidemment pas l'existence des langues éthiosémitiques et du maltais.

    Il y a une famille de langues sémitiques. Tout ceux qui pratiquent ces langues sont des "Sémites" rigoureusement selon ce canon de definition. Ce sont, si vous préférez, des "sémitophones".

    Toute personne ayant une langue slave comme langue maternelle est un "Slave" selon ce critère définitoire.

    Comme vous l'observez, ça induit des résultats paradoxaux au regard de certains usages courants flous de "Sémite".

    En fait, implicitement, je signerai une question. En 2016, quelle est l'utilité pratique de se pencher sur la catégorie des "Sémites" ?

  • Pas "signerai", produit par écriture "intuitive" sans relecture...

    Signalais.

  • toujours la même remarque : ce n'est pas moi qui ai introduit la question, mais celui qui me demande pourquoi j'en parle
    un peu de logique ne ferait pas de mal

  • d'après votre définition, non seulement les juifs ashkénazes, mais aussi les noirs américains seraient des germains ?

  • Théofrède :

    Merci pour les leçons de logique.

    Mais je suppose que vous, suite au commentaire d'Hervé, vous avez à dire quelque chose sur "Sémite", soit pour indiquer que le concept est un sac de nœuds inutilisable, soit pour indiquer qu'on peut s'en faire un portrait utilisable. C'est ce que je suppose, car il me paraît improbable que vous n'ayez tien à dire là-dessus.

    Une question que je me pose, en relation avec notre discussion, est celle-ci.. Pourquoi dit-on "les pays latins", "les Anglo-Saxons" ?

  • pourquoi voudriez-vous que j'aie quelque chose à dire sur votre vocabulaire et celui d'Hervé ? c'est dans vos cranes respectifs que cela se passe, c'est à vous deux de l'expliquer; je n'ai jamais prétendu lire dans l'esprit des gens
    manifestement, vous préférez vous défausser

  • Théofrède :

    J'ai dit clairement ce qu'était la caractérisation la plus rigoureuse de "Sémite". De façon prévisible, vous avez judicieusement observé qu'elle se raccorde mal avec l'usage flou et problématique qui en était et peut encore en être fait.

    J'ai répondu à votre cahier des charges. On ne saurait raisonnablement appeler ça "se défausser".

  • si j'en crois votre définition, un juif devient sémite en s'installant en Israël et en en pratiquant la langue; s'il ne s'habitue pas à la vie en Israël (ça semble être assez fréquent) et retourne dans son pays d'origine, il se désémitise ?
    le mot antisémite a au moins le sens d'être clair

  • Le mot "antisémite" est mal construit, on peut le déplorer, mais il est consacré par l'usage, et, comme vous le dites, son sens est clair.

    Pour le reste, je ne vous apprendrai rien en observant à quel point ces termes catégoriels sont effilochés, avec des passages mal maîtrisés entre ethnie, langue, religion, nationalité, type physique, etc.

    Les "pays latins" sont des pays dont la langue dominante est romane. C'est ainsi qu'on comprendra "Nous sommes des Latins", et les mêmes pourront parfois se qualifier de "Gaulois". Le composé "arabo-musulman" est franchement hybride. Certains qualifient de "racistes" les personnes hostiles à l'islam, qui n'est pas une race. D'autres assurent que les "Algériens" ne sont pas des "Blancs". De Gaulle parlait des "Anglo-Saxons". Et ainsi de suite.

    Les insultes peuvent pleuvoir, mais on se demande parfois à qui elles s'adressent.

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