Viktor Orban avait annoncé un référendum sur la relocalisation des « réfugiés ». Ce sera le 2 octobre, annonce le président Janos Ader. Et la question sera :
Voulez-vous que l'Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l'approbation du Parlement hongrois ?
Voilà qui met le doigt sur la violation des souverainetés nationales par l’UE, et qui est une déclaration de guerre aux instances communautaires.
La Commission européenne rappelle que le programme a été décidé lors « d'un processus de décision sur lequel se sont accordés tous les Etats membres », et que ce plan est juridiquement contraignant.
Tous les Etats, c’est faux. Une fois de plus, la Commission ment. Le plan a été rejeté par la Slovaquie, la Roumanie, la Hongrie et la Tchéquie (et la Finlande s’est abstenue).
En effet, il est juridiquement contraignant. Mais la Hongrie et la Slovaquie ont porté plainte devant la Cour de Justice de l’UE. Et le référendum, dont le résultat est connu d’avance, est lui aussi juridiquement contraignant pour le gouvernement hongrois…
On attend la suite avec intérêt…