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Le retour de la licorne

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C’était un des nombreux dogmes de la science moderne que la « licorne sibérienne » (en fait du sud de la Russie, du Caucase et du nord du Kazakhstan) avait disparu il y a 350.000 ans. Or l’analyse d’un crâne d’une « licorne sibérienne » trouvé dans la région de Pavlodar, au Kazakhstan, montre que cet animal vivait il y a 29.000 ans.

Autrement dit il vivait au moment où il y avait déjà, selon les mêmes dogmes de la science moderne, des « hommes ».

Et donc, contrairement à ce qu’on affirmait jusqu’à maintenant, la « licorne sibérienne », qui était une sorte de gigantesque rhinocéros haut sur pattes comme un cheval avec une longue corne, a très bien pu nourrir l’imaginaire des peuples jusqu’à la licorne médiévale. En passant bien entendu par la licorne des psaumes, génocidée par les traducteurs modernes et les liturges de l’impiété.

Commentaires

  • Je sens que les créationnistes vont aimer ! Ils insistent en ce moment
    sur la découverte de tissus mou de dinosauriens ... ils est vrai qu ' ils
    ont des arguments étonnants les bougres ! : )

  • @Jerome
    Vous semblez avoir un préjugé contre ce que vous appelez les "créationnistes". S'il y a des tissus mous, des cellules, des globules rouges dans des fossiles de dinosaures soi-disant vieux d'au minimum 60 millions d'années, cela pose un problème. Et trouver des % de C14 dans le collagène de plusieurs os de dinosaure, datés un peu partout sur la planète entre 20 000 et 40 000 ans, pose un problème encore plus grand. Un véritable scientifique cherche des explications à des mesures, même celles qui gênent les théories qu'il défend. Les évolutionnistes nient ces découvertes et ces mesures, c'est dommage pour leur prestige de scientifiques.

  • Sans rentrer dans le créationnisme comme celui développée par certains aux EU, il y a sans doute une position intermédiaire qui démontre bien que l'évolutionnisme n'est qu'une supposition parmi d'autres, en attente de preuves.
    Dans l'ancien Testament les aventures de Jonas peuvent aussi nous faire dire qu'il y a eu peut-être des hommes contemporains des gros "bestiaux" genre dinosaures, et de là à dire que lorsque Dieu créa la terre et les animaux pour mettre tout cela à la disposition de l'Homme pour qu'il en fasse le meilleur usage, cela s'est passé sur des périodes relativement proches voire concomitantes.
    La science qui, au contraire, permet de rapprocher de la réalité divine et de tout ce que Dieu a créé dont l'Homme et son intelligence : un pied de nez particulièrement savoureux, en ces temps difficiles de la post-modernité que nous sommes en train de vivre.

  • J'ai relu Jack London il y a peu de temps, ses nouvelles de trappeurs et chercheurs d'or, en Alaska, au Canada comme en Sibérie. Je suis tombé sur celle d'un trappeur racontant sa rencontre avec un mammouth vivant.
    Jack London est antérieur à l'invention de la cryptozoologie,
    Je découvre l'existence de cette licorne sibérienne.
    Quant aux psaumes, oui, j'ai remarqué que les unicornes étaient
    devenues des buffles, quelle drôle d'idée !

  • Et Béhémoth un simple hippopotame, ou taureau, ou buffle. Et Léviathan un crocodile, alors que leur description dans le livre de Job montre bien qu'il s'agit de dinosaures. Il ne faut surtout pas que la probable coexistence de l'homme et de "dragons" porte ombrage aux chronologies multimillionnaires!

  • Pour ma part j'ai eu beaucoup de mal à me défaire des dogmes de la pseudo science évolutionniste, mais le moins qu'on puisse faire, si on observe sérieusement les données factuelles à disposition et l'enseignement traditionnel du Magistère, c'est de reconnaître que l'évolution des espèces n'est qu'une théorie, et une qui ne s'accorde en rien avec la Révélation, et par conséquent qu'il vaut mieux garder une distance respectueuse avec ce qui n'est qu'hypothèse réformable et embrasser avec joie ce que la foi nous présente avec certitude. Dieu ne nous reprochera certainement pas l'éventuelle naïveté de notre compréhension de son acte créateur, mais il ne peut souffrir que nous doutions des vérités contenues dans sa Révélation.

  • @Ph Martin
    Votre opinion est d'une grande sagesse. Combien j'aimerais que des évêques et des prêtres aient cette attitude. En modifiant la philosophie et la théologie pour l'accorder à des théories basées sur des hypothèses non scientifiquement prouvées ils font preuve d'une grande imprudence. Les théories de l'évolution ont ouvert les portes aux pires idéologies et à la déconfiture morale et spirituelle que nous vivons actuellement.
    Délectons nous demain en lisant l'épître de Saint Pierre qui mentionne le Déluge (8 survivants sur probablement des centaines de millions ou des milliards), que nos génies modernes abaissent à une petite inondation en Mésopotamie. St Pierre qui a reçu la plénitude du St Esprit qui lui a fait connaître toutes choses en vérité (y compris l'origine de l'univers et de l'homme).

  • Puisque nous sommes dans la zoologie biblique, quel est votre avis (si vous en avez) sur le pélican de la bible, interprété comme symbole christique (ps 101.7)? Car en Lév. 11.18, Is 34.11 et Soph 2.14, il est plutôt négatif et impur. Certes, st Jérôme n'emploie pas le même mot dans le psaume et dans les autres, mais ils semblent bien identifiés dans la littérature latine. Peut-on encore faire du pélican un symbole christique?
    (en repensant à vos articles du carême sur la pénitence, je me suis rendu compte que les traductions modernes traduisaient "paenitentiam agere " par "conversion".Peut-être est-ce une cause de ce qu'on ne parle plus de la pénitence?)

  • A priori, le pélican de la Bible (trois fois dans LXX, une seule fois dans la Vulgate, comme vous l'indiquez) n'a rien à voir avec le symbolisme établi par les pères de l'Eglise d'après ses moeurs apparentes: il paraît donner à manger à ses petits de ses entrailles.

    Mais pour s'en tenir à la Vulgate, et puisque tout dans les psaumes se rapporte au Christ, voici ce que j'ai écrit (pour le moment) dans mon glossaire des psaumes:

    Pélican
    « Je suis devenu comme le pélican du désert », dit le psaume 101. Curieusement, il n’y a ici aucune allusion (semble-t-il) au symbolisme du pélican, sans doute plus tardif. Le pélican est ici, comme le passereau sur le toit et le hibou dans le grenier, l’image de celui qui souffre de la solitude. Et plus précisément du Christ sur la Croix, abandonné de tous (ou presque). Mais… (voir « Chouette ».)

    Chouette effraie
    Le psaume 101 parle du « nycticorax in domicilio ». Nycticorax, mot curieux, reproduisant le grec, qui veut dire littéralement « corbeau de nuit », et c’est la traduction que donnait le Gaffiot avant d’être révisé. Aujourd’hui le célèbre dictionnaire dit : « moyen duc [hibou] ». Mais il s’agit de la chouette effraie, qui élit volontiers domicile dans les maisons, c’est-à-dire dans les greniers. Ce hibou solitaire devient dans le psaume, comme le pélican dans le désert et le passereau sur le toit, un symbole du Christ abandonné de tous sur la croix. Mais, contrairement à ce que le psaume insinue, si le hibou paraît seul, il est très content dans son grenier. Et le propriétaire de la maison est content lui aussi, car c’est que sa maison est saine et tranquille. On peut donc voir un autre sens : le Christ est le hibou qui vient loger dans mon âme, il est le passereau qui se perche à la pointe de mon esprit, il est le pélican qui se donne à manger loin du monde.

  • En fait il s'agit bien du pélican aussi dans Lévitique, Isaïe et Sophonie. La Vulgate dit "onocrotale", mais c'est le nom du pélican blanc.

    En soi cela ne fait pas de difficulté qu'un animal impur symbolise le Christ. On a l'exemple flagrant du serpent élevé par Moïse sur le bois dans le désert...

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