Débitum tibi, Dómine, nostræ réddimus servitútis, supplíciter exorántes : ut, suffrágiis beáti Ioseph, Sponsi Genetrícis Fílii tui Iesu Christi, Dómini nostri, in nobis tua múnera tueáris, ob cuius venerándam festivitátem laudis tibi hóstias immolámus. Per eúndem Dóminum nostrum.
La prière sur l’oblation a aujourd’hui un sens spécial, car l’offrande inaugurale de l’hostie que nous allons présenter à Dieu sur le saint autel, fut accomplie pour la première fois dans le temple de Jérusalem, lorsque, quarante jours après Noël, Marie et Joseph portèrent le Verbe Incarné dans le temple : ut sisterent eum Domino : « Suppliants, Seigneur, nous vous rendons notre juste hommage, vous priant humblement de garder vous-même en nous vos dons, par les mérites de l’Époux de la Mère de votre Fils Jésus-Christ notre Seigneur, le bienheureux Joseph, en la vénérable fête duquel nous vous offrons cette hostie de louange. Par notre Seigneur, etc. »
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Adésto nobis, quǽsumus, miséricors Deus : et, intercedénte pro nobis beáto Ioseph Confessóre, tua circa nos propitiátus dona custódi. Per Dóminum.
Après la Communion on récite la collecte suivante, où l’Église insiste pour la seconde fois aujourd’hui sur la garde diligente du don de Dieu et de la grâce : « Assistez-nous, ô Dieu de miséricorde, et par l’intercession du bienheureux confesseur Joseph, gardez vous-même en nous avec bonté vos dons. Par notre Seigneur, etc. »
Comme l’ancien Joseph garda le grain qui devait sauver l’Égypte durant les sept années de famine, ainsi l’Époux très pur de la Vierge Marie garda contre la cruauté d’Hérode le vrai Pain de vie éternelle qui donne le salut au monde entier. Maintenant encore, telle est la mission de Joseph dans le ciel ; et c’est pourquoi l’Église demande avec insistance que sa puissante intercession garde dans les âmes la vie mystique de Jésus, moyennant la correspondance fidèle à la grâce.