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Hors l’euro…

La monnaie unique, comme chacun sait, est un gage de prospérité, une nécessité pour l’économie et l’emploi. C’est ainsi qu’on nous l’a vendue. Hors l’euro, pas de salut.

Au Royaume-Uni, le taux de chômage est tombé à 5,3%. Or on considère généralement que 5% de demandeurs d’emploi équivaut au plein emploi.

Et les salaires entre juillet et septembre ont continué à augmenter fortement, de 3% par rapport à la même période de l’an passé.

On dirait que la malédiction du refus de l’euro ne marche pas à tous les coups…

Et si l’on regarde la Suède, le Danemark, la Pologne (sans parler de la Norvège et de la Suisse), on a plutôt l’impression qu’elle ne marche jamais, et que pour nombre de pays de la zone elle a comme un air de boomerang…

Commentaires

  • Avec l'euro vous serez au paradis sur terre, qu'il disait.
    Ceci fait, c'est pas encore l'enfer mais l'apocalypse financière.

    Avec le FN au pouvoir vous subirez la fin du monde,le dérèglement climatique, une invasion de sauterelles etc. qu'il disait.
    Ceci fait devons nous nous attendre à l'inverse de leur prédiction?

  • Ceci dit sans être un aficionados du FN actuel.
    Juste pour piquer un peu nos technocrates prédictionautes.

  • le problème, ce n'est pas l'euro mais les politiques budgétaires laxistes et l'absence de réformes structurelles.

    Alors évidemment vous allez me dire : ouh le vilain libéral !

    Mais précisément, tous les pays que vous citez ont mis en place des réformes "libérales" (horresco refenrens), du côté de l'offre, pour désenkyster le marché du travail et augmenter le potentiel de croissance de l'économie et ainsi stimuler la demande, notamment en facilitant le travail du dimanche...

    Vous parlez de boomerang : c'est le boomerang de l'exemple nordique et britannique... Certains pays de la zone euro s'en sortent d'ailleurs très bien à commencer par l'Allemagne, le Luxembourg voire les Pays-Bas.

    La monnaie ne peut plus servir d'excuse pour justifier l'absence de réformes.

    Il est invraisemblable qu'il ait fallu attendre un gouvernement socialiste pour supprimer les petits avantages corporatistes de certaines castes professionnelles qui s'engraissent sur le dos des honnêtes gens. Et il reste tant à faire...

  • On n'est pas un pays nordique ni un pays exportateur comme l'Allemagne, donc l'euro n'est pas adaptée à notre économie, peu dynamique et exportatrice de produits de moyen de gamme.
    L'euro n'est qu'un outil de soumission des pays périphériques de l'économie allemande.

  • pardon : "horresco referens"...

  • La monnaie unique, en tout cas, c'est bien pratique. Et je ne me vois pas recourir au change pour passer les frontières. C'est obsolète. Les britanniques n'ont qu'à faire comme tout le monde. Marine au pouvoir ne sortirait pas de l'euro. A Dieu ne plaise !

  • Le petit inconvenient de devoir utiliser une monnaie différente en voyage à l'étranger est sans commune mesure avec les effets pervers, sur le chômage notamment, d'une monnaie unique mal dimensionnée.

    L'argument de la simplicité pour justifier un monopole fait penser à celui du soviétique bien heureux de ne pas pouvoir choisir ses fournisseurs, l'État ayant choisi pour chaque chose une entreprise unique. Le choix est alors bien plus simple !

    En réalité le meilleur modèle c'est celui qui favorise la liberté de création des monnaies. Tout l'opposé de la monnaie unique. C'est le seul pare-feu pour éviter qu'un État abuse de son monopole d'émission, conduisant inévitablement à la ruine et à la révolution ou à la guerre. L'histoire l'enseigne suffisamment mais nous persistons à vouloir donner ce monopole aux États. Les États-Unis sur ce point sont également inquiétants.

  • Et en Suisse, le chômage est à 3 % : il oscille entre quasi 0% dans certains cantons à 6 % dans d'autres (Neuchâtel). Le tout avec des revenus presque 3 fois supérieurs à ceux de la France.
    Impossible de trouver un emploi à moins de 50 000 Francs suisse (soit 27 000 annuels net de tout impôt : environ 2200 euros ).
    Niveau master, les salaires suisses sont tous compris entre 90 000 Fr et 130 000 Fr soit l'équivalent selon les cantons d'un 5000 à 6000 Euros net...
    Le niveau de vie est certes plus élevé (surtout les loyers qui sont ceux des beaux quartiers parisiens, surtout à Genève), mais la qualité de vie aussi.

  • L'euro, c'est le vêtement à taille unique. C'est typiquement communiste. Certains vous rétorqueront que cette taille convient à telle personne. Autrement dit, que l'euro convient à tels pays, germaniques en l’occurrence. Oui, mais tous les pays n'ont pas une économie de type allemand. L'euro nous empêche d'avoir notre propre politique monétaire. C'est vrai aussi que tous les problèmes économiques ne viennent pas de l'euro. Pour résumer, il y a aussi l'étatisme bureaucratique et la déferlante migratoire.

    Pour en finir avec l'euro, c'est aussi un recul identitaire. Le mot "franc" (libre) et nos grands hommes ont disparu. Notre orthographe n'est pas respectée. Le mot "euro" ne prend pas de "s" au pluriel sur les pièces et billets. A contrario, les francs suisses utilisent les quatre langues officielles de la Suisse, sur les £ figurent la Reine Elizabeth, sur les couronnes suédoises, Selma Lagerlöf, Linné, etc.

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