François n’en à rien à faire des dissidents et affirme que Cuba est un Etat normal, en tout cas pas plus malade que les autres. Voir l’analyse de ses propos dans l’avion par Rorate Caeli. Traduction française chez Benoît et moi.
Sinon, toujours aussi grotesque, il fait de la pub pour la nouvelle Fiat 500 (avec son petit fanion !) :
Et c’est le pape qui fait trois fois par semaine un sermon contre la « mondanité » :
Commentaires
Il a le prix Nobel de la paix en vue, de toute façon il fait tout pour se placer, je le vois bien gagnant cette année, après tout Obama l'a bien eu, alors pourquoi pas lui ?
Il s'en va quand? On en a marre.
Le Vatican est actionnaire chez Fiat. Normal qu'il fasse de la pub pour cette marque.
Bonjour,
Je crains fort que nous ne passions à côté de ce qu'il peut y avoir de meilleur, ou de moins pire, comme vous voudrez, dans ce que le Pape a dit, non pas "de Cuba", mais "à Cuba", aussi je me permets de vous renvoyer vers ceci :
http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/travels/2015/outside/documents/papa-francesco-cuba-usa-onu-2015.html
Je demeure convaincu, pour ma part, que la très grande majorité des hommes d'Eglise appelle, un peu trop, ou donne fréquemment l'impression d'appeler, un peu trop, les hommes et les femmes, à une conversion axiologique, et depuis peu, écologique, au lieu de les appeler, AVANT TOUT, à une conversion christologique, pour ne pas dire christocentrique, sous la conduite et en direction, faut-il le rappeler, du Fils unique du seul vrai Dieu, Père, Fils, Esprit, qui est aussi le seul Médiateur et le seul Rédempteur, le seul Seigneur et le seul Sauveur.
Que dirions-nous d'un clerc qui nous dirait-lui-même : "Si vous respectez pleinement les valeurs (la dignité, la liberté, la justice, la solidarité), et si vous respectez pleinement l'environnement, pour vous-même et pour les autres, c'est que vous allez bientôt ou êtes déjà en train d'ouvrir la porte de votre coeur, pour y faire entrer le Christ, car le double respect auquel je vous exhorte constitue la meilleure des préparations évangéliques" ?
Je me trompe peut-être, mais j'ai une autre vision, moins horizontale, moins humanitaire, plus centrée sur
- la mise à l'école et à l'écoute de la Parole de Dieu,
- l'accueil et le respect de la vie surnaturelle,
- la conversion de l'âme en vue de son salut,
- l'orientation par et vers la transcendance,
de ce que l'Eglise a vocation à dire aux hommes et aux femmes.
Il y a une manière de parler du positionnement gaudium-et-spiste qui semble vraiment être souvent celui du Pape François, quand il s'exprime ad extra, qui serait sûrement injuste : cette manière d'en parler consisterait à dire que son positionnement est uniquement "rose et vert", ou écologisant et sociétalisant, alors que je suis convaincu qu'il lui arrive de ne pas être avant tout ni seulement cela.
Je vais m'efforcer de recourir à une autre manière, plus interrogative qu'incriminatrice, de dire de ce qui me tient à coeur.
Compte tenu du mode d'expression le plus fréquent du Pape François, ou compte tenu du traitement médiatique le plus fréquent, déformant et dominant, de ce mode d'expression, quelle est, aujourd'hui, la conception la plus courante, de l'exitus ET du reditus chrétiens ?
Notamment et surtout depuis mars 2013, l'Eglise catholique est, paraît-il, "en sortie" ; j'ai pour ma part la faiblesse de penser que cela fera bientôt 2000 ans que l'Eglise est "en sortie", mais mon interrogation ne porte pas sur ce point là.
Vers qui ou vers quoi l'Eglise catholique incite-t-elle ou invite-t-elle les hommes et les femmes de bonne volonté à retourner, à revenir ?
Je ne pense pas ici à une restauration, à un retour, vers une logique de chrétienté institutionnelle qui serait à la limite de la théocratie chrétienne,
- d'autant plus que ce ne serait pas une restauration, un retour, pour les humains et les chrétiens de tous les continents,
et
- d'autant plus que la priorité est aujourd'hui bien plus de dénoncer l'athéocratisme des uns et le théocratisme des autres.
Mais je pense ici à la restauration d'un discours plus "trinitaire" que "planétaire", à une restauration porteuse de rappels et propice au retour vers, si j'ose dire, la connaissance doctrinale et la reconnaissance sapientielle et spirituelle
- de Dieu, Père, Fils, Esprit, qui est Amour ET Lumière,
et non pas, bien sûr,
- d'un Dieu qui serait tellement le Père de tous les hommes, qu'il s'adresserait à eux au moyen de plusieurs fils, dont Jésus-Christ pour les chrétiens, et Mahomet pour les musulmans.
En d'autres termes, il ne faudrait pas que "l'homme en blanc" soit l'arbre qui cache le fait que la forêt est remplie d'autres arbres, dont les troncs sont loin d'être remplis par la conviction, ad extra, du fait que Jésus-Christ est vraiment le Fils unique du seul vrai Dieu.
Que des croyants non chrétiens, que des non croyants, se mettent à respecter, davantage, les valeurs humaines et l'environnement terrestre, cela ne leur fera pas de mal, mais en quoi cela leur fera-t-il du bien, ou en quoi cela leur permettra-t-il de faire du bien, EN JESUS-CHRIST, en eux et autour d'eux ?
Si l'exitus de l'Eglise vers le monde de ce temps n'a pas pour objectif d'appeler, d'exhorter, les hommes et les femmes de ce temps, à la conversion chrétienne, au reditus chrétien, lequel
- n'est pas, avant tout, horizontal et humanitaire, respectueux de l'homme et du monde, respectueux de la dignité et de la liberté de l'homme, et de l'intégralité de l'environnement,
- implique l'abandon des principes et pratiques qui éloignent de, ou opposent à Jésus-Christ, Y COMPRIS dans les religions ou traditions non chrétiennes,
alors, à quoi cet exitus sert-il, à quoi cette "sortie" sert-elle ?
Bonne journée.
A Z