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Référendum danois

Le Premier ministre danois Lars Loekke Rasmussen a annoncé hier qu’il y aurait un référendum le 3 décembre prochain sur la fin de l’exemption des règles de l’UE en matière de politique de Justice et des Affaires intérieures.

Le Danemark était entré dans l’UE à condition… de ne pas en faire partie. En effet le pays avait obtenu quatre clauses d’exemption : il ne participait pas à l’union économique et monétaire, à la politique de sécurité et de défense commune, à la politique commune de justice et des affaires intérieures, à la citoyenneté européenne. Bref à rien de ce qu’il y a dans le traité de Maastricht. En 2000 il y a eu un référendum sur l’euro. Les Danois ont dit non alors que toute la classe politico-médiatique avait fait campagne pour le oui.

Le référendum sur la politique européenne de justice avait été annoncé déjà deux fois par les gouvernements précédents. L’actuel gouvernement comptait l’organiser l’année prochaine, mais la date a été avancée pour qu’il n’y ait pas d’influence du référendum britannique sur le « Brexit ».

Le gouvernement danois justifie ce référendum par le fait que la réforme en cours d’Europol aboutira à ce que le Danemark pourrait être éjecté de cette agence (tous les pays membres de l’UE en font partie), ce qui serait dommageable pour la lutte contre le crime transfrontalier.

Comme pour le référendum précédent, toute la classe politico-médiatique est pour le oui, à cette différence près que le parti du peuple danois, qui était marginal, est aujourd’hui le deuxième parti au Parlement, et qu’il entend mener une campagne intensive contre la perte de souveraineté que représenterait la participation à la politique européenne de justice et des « affaires intérieures ».

Commentaires

  • En plus, ce parti a devancé le parti libéral actuellement au pouvoir. Le Danemark est dans la situation absurde d'être gouverné par un parti qui a fini 3ème aux dernières élections.

    Le gouvernement s'inquiète d'un brexit. Il n'est pas nécessaire. L'état désastreux de la Grèce et sa lamentable soumission aux eurocrates, qui ont montré par là leur pouvoir totalitaire, ne fera pas pencher la balance en faveur du oui.

  • Espérons que le peuple danois défendra son identité et sa liberté contre les partis traîtres qui le gouvernent.

  • Le Dansk Folkepartiet n'est pas le seul à appeler à voter non. Les libéraux de l'A.L et la gauche de l'E.L font de même.
    La question que se posent de nombreux danois est celle-ci : devons-nous donner les clés d'une petite boîte qui fonctionne plutôt pas mal à une grosse boîte qui n'a pas été, c'est peu de le dire, tout à fait efficace.

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