Tout le monde a parlé de la mort à 89 ans de Michele Ferrero, l’inventeur du Nutella, fondateur d’un empire comprenant aussi Ferrero Rocher, Mon Chéri, Kinder, Tic Tac, etc., pour un total de 8 milliards de chiffre d’affaire annuel, et qui de ce fait était l’entrepreneur le plus riche d’Italie.
Mais il est bon de rappeler aussi que Michele Ferrero, qui était d’une très grande discrétion (il disait que l’on ne devait apparaître que deux fois dans le journal : dans l’avis de naissance et le faire-part de décès), était un fervent et généreux catholique, adepte résolu de la doctrine sociale de l’Eglise. Il voulait qu’il y ait une statue de la Sainte Vierge dans chacune des usines du groupe et il réunissait ses cadres à Lourdes. « C’est à la Madone que nous devons notre succès », leur répétait-il.
Dans l’usine mère du groupe, à Albe, son lieu de naissance, dans le Piémont, depuis longtemps surnommée Nutellapoli, les salaires sont plus élevés que partout ailleurs en Italie, et dans la grande tradition chrétienne sociale l’entreprise finance la crèche ainsi que les activités sportives et culturelles organisées par les salariés, et naturellement il y a la mutuelle, dont on continue de bénéficier jusqu’à la mort quand on a été salarié pendant 30 ans dans l’entreprise.
« Ce n’est pas une entreprise mais une oasis de bonheur, disait l’an dernier Francesco Paolo Fulci, le président de Ferrero. En 70 ans, nous n’avons jamais connu un jour de grève. »
Et même les autres habitants d’Albe bénéficient de Ferrero : ils se branchent sur la centrale électrique de l’usine à un tarif défiant toute concurrence…
En 1983 Michele Ferrero avait créé, toujours à Albe, la Fondation qui porte son nom, dont le logo porte sa devise : « Travailler, Créer, Donner. » En 2005 il avait créé les Entreprises Sociales Ferrero, qui existent aujourd’hui en Inde, en Afrique du Sud et au Cameroun : de véritables entreprises fonctionnant comme les autres entreprises, mais conçues pour créer des emplois dans des zones défavorisées et s’engageant à financer des projets concernant la protection de la santé et l’éducation des enfants les plus pauvres.
Commentaires
Comme quoi SEUL UN CHRETIEN peut être généreux à ce point là. L'aide de Dieu lui a été accordée ainsi qu'à tous ceux qui ont bénéficié de la justice et de la largesse de cet homme exemplaire.
"Dur à jamais le mal, s'il y faut ce remède !
"Soit que Rome y succombe ou qu'Albe est le dessous,
"Cher amant, n'attends plus d'être un jour mon époux."
Nous constatons qu'être chrétien cela peut se conjuguer avec richesses et charité. Il a compris et démontré qu'être patron c'était être responsable de ceux qui travaillaient pour lui.
Vraiment on devrait commencer à enseigner la Doctrine Sociale aux jeunes après les années de catéchisme, ils seraient mieux préparés pour entrer dans la vie active. Etudier cette doctrine est aussi un code de conduite dans la vie et évite de se laisser "posséder" par toutes les hérésies et idéologies ambiantes.
ils ont bien de la chance en Italie; en France, Michelin a essayé de faire à peu prés la même chose : il s'est fait taper sur les doigts
Les syndicats socialo-coco-gauchistes font la loi dans l'économie del a France. Ils ont toujours saboté les entreprises catholiques "trop sociales": Crouzet à Valence, Merlin Gérin à Grenoble. Maintenant elles sont rachetées par des fonds de pension ou multinationales US (l'ex français Schneider Electric), avec des plans sociaux massifs et des délocalisations incéssantes. Ils ne fabriquent plus rien en propre, tout est sous-traité au Maroc, pays de l'Est, Chine, Inde, Amérique latine. Et les syndicats se taisent. Pensez-donc, elles avaient leur propre école de formation de techniciens et ingénieurs (qu'on s'arrache sur le marché du travail, tellement ils sont compétents), mutuelles, avantages familiaux. tous ces avantages que les socialo-cocos ont copié aux catholiques des XIXe-XXe siècles pour s'en attribuer le mérite. Seul l'amour de Dieu permet l'amour des hommes. Le reste n'est que diablerie.