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Quand une population fait cause commune avec l'activité caricaturante,,elle avoue par là son démonisme latent et soudain révélé..Car en terre chrétienne,deux arts se font face:la caricature et l'icône.Les deux entendent manifester quelque chose de l'être humain; .le caricaturiste présente l'humanité sous forme in,fra-humaine,,l'âme privée de Grâce divine,qui n'a pas vécu sa Pentecôte,et qui s'avoue pandémoniium d'énergies brutes.Au fond les admirateurs de Charlie hebdo se mirent dans ce naturalisme grimaçant.Au contraire,,l'icône présente une humanité renouvelée par l'Esprit Saint,donc en état résurrectionnel,qui a réalisé son entéléchie,,sa déification,finalité finalement surnaturelle de tout être humain.En fait l'icône propose l'image de l'homme véritable,tel qu'il est éternellement conçu dans l'Intellect divin..Et ceci est d'autant plus vrai que les étapes de la peinture d'une icône récapitulent celles de la Genèse,comme tout art traditionnel,depuis les ténèbres primordiales qui reçoivent l'instruction du Verbe,jusqu'à la lumière finale qui baigne la Maison du Père.
Donc d'un côté nous avons affaire à une complaisance à se vautrer dans la déchéance infra-humaine,,de l'autre un art anagogique qui restitue ce que l'homme a perdu et qu'il doit retrouver.
Car répandre dans le public ces deux sortes d'images n'est pas innocent:l'une comme l'autre entraîne une fixation mentale qui imprègne progressivement la sphère psychique humaine;laquelle intériorise profondément ce qu'elle a sous les yeux,et finit par s'identifier à telle image en laquelle elle croit se reconnaître en son profond.L'icône sollicite le ciel intérieur de l'être humain"le Royaume de Dieu est en vous.La caricature enferme l'âme démonique dans son enfer..On sait que l'eau bénite brûle le diable..De même,les amants de la caricature haïssent la forme religieuse qui les brûle..On pourrait dire que l'humanité présente vit dans une tension entretenue par cette confrontation icône-caricature.C'est une dynamique qui sépare inéluctablement les spirituels des démoniaques.Car il faut être bien naïf,et bien ignorant,ou très pervers pour croire que caricaturer les formes spirituelles est une entreprise innocente,que vouloir troubler est une "liberté" souhaitable(pseudo liberté chez des gens asservis à leurs démons). Les grandes cérémonies adressées à Charlie hebdo révèlent le degré d'abaissement intellectuel et morale de la clique politicienne.Celle-ci,,à l'envers de Saint-louis ,entend entraîner la nation française dan sa propre déchéance damnable..Pour rester avec le saint roi,,Louis IX marquait au fer rouge la bouche qui avait blasphémé.
@oeil:
Vous n'êtes pas l'« oeil » du malin (jeu de mots) ici, c'est flagrant !
Personnellement très belle envolée, je retiens. De plus on en redemande, vraiment !
À ma prochaine lecture des commentaires de « oeil ». Vous avez du texte pour me cultiver sur cette dualité « de la caricature et l'icône »
Merci d'avance.
Merci beaucoup.
In medio stat virtus….
On ne peut pas non plus dénier toute utilité à la satire. Deposuit potentes de sede…
Et la mièvrerie sulpicienne, la basse qualité de certaines icônes répétitives peut aussi détourner du Bien.
Tout est question de mesure. Il est certain qu'en Europe la fin du XX° siècle (comme la première moitié du XIX°) a donné trop de place à la caricature.
Merci Oeil pour vos commentaires très justes, d'une réalité remplie de sagesse....j'adhère complètement !
erreur,il faut lire:: finalité naturellement surnaturelle de tout être humain.
Commentaires
C'est en effet très bien vu.
Quand une population fait cause commune avec l'activité caricaturante,,elle avoue par là son démonisme latent et soudain révélé..Car en terre chrétienne,deux arts se font face:la caricature et l'icône.Les deux entendent manifester quelque chose de l'être humain; .le caricaturiste présente l'humanité sous forme in,fra-humaine,,l'âme privée de Grâce divine,qui n'a pas vécu sa Pentecôte,et qui s'avoue pandémoniium d'énergies brutes.Au fond les admirateurs de Charlie hebdo se mirent dans ce naturalisme grimaçant.Au contraire,,l'icône présente une humanité renouvelée par l'Esprit Saint,donc en état résurrectionnel,qui a réalisé son entéléchie,,sa déification,finalité finalement surnaturelle de tout être humain.En fait l'icône propose l'image de l'homme véritable,tel qu'il est éternellement conçu dans l'Intellect divin..Et ceci est d'autant plus vrai que les étapes de la peinture d'une icône récapitulent celles de la Genèse,comme tout art traditionnel,depuis les ténèbres primordiales qui reçoivent l'instruction du Verbe,jusqu'à la lumière finale qui baigne la Maison du Père.
Donc d'un côté nous avons affaire à une complaisance à se vautrer dans la déchéance infra-humaine,,de l'autre un art anagogique qui restitue ce que l'homme a perdu et qu'il doit retrouver.
Car répandre dans le public ces deux sortes d'images n'est pas innocent:l'une comme l'autre entraîne une fixation mentale qui imprègne progressivement la sphère psychique humaine;laquelle intériorise profondément ce qu'elle a sous les yeux,et finit par s'identifier à telle image en laquelle elle croit se reconnaître en son profond.L'icône sollicite le ciel intérieur de l'être humain"le Royaume de Dieu est en vous.La caricature enferme l'âme démonique dans son enfer..On sait que l'eau bénite brûle le diable..De même,les amants de la caricature haïssent la forme religieuse qui les brûle..On pourrait dire que l'humanité présente vit dans une tension entretenue par cette confrontation icône-caricature.C'est une dynamique qui sépare inéluctablement les spirituels des démoniaques.Car il faut être bien naïf,et bien ignorant,ou très pervers pour croire que caricaturer les formes spirituelles est une entreprise innocente,que vouloir troubler est une "liberté" souhaitable(pseudo liberté chez des gens asservis à leurs démons). Les grandes cérémonies adressées à Charlie hebdo révèlent le degré d'abaissement intellectuel et morale de la clique politicienne.Celle-ci,,à l'envers de Saint-louis ,entend entraîner la nation française dan sa propre déchéance damnable..Pour rester avec le saint roi,,Louis IX marquait au fer rouge la bouche qui avait blasphémé.
@oeil:
Vous n'êtes pas l'« oeil » du malin (jeu de mots) ici, c'est flagrant !
Personnellement très belle envolée, je retiens. De plus on en redemande, vraiment !
À ma prochaine lecture des commentaires de « oeil ». Vous avez du texte pour me cultiver sur cette dualité « de la caricature et l'icône »
Merci d'avance.
Merci beaucoup.
In medio stat virtus….
On ne peut pas non plus dénier toute utilité à la satire. Deposuit potentes de sede…
Et la mièvrerie sulpicienne, la basse qualité de certaines icônes répétitives peut aussi détourner du Bien.
Tout est question de mesure. Il est certain qu'en Europe la fin du XX° siècle (comme la première moitié du XIX°) a donné trop de place à la caricature.
Merci Oeil pour vos commentaires très justes, d'une réalité remplie de sagesse....j'adhère complètement !
erreur,il faut lire:: finalité naturellement surnaturelle de tout être humain.