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Samedi des quatre temps de l’Avent

Le samedi des quatre temps de l’Avent a toujours été un jour d’ordinations sacerdotales, et dans les premiers siècles de l’Eglise romaine c’était même le seul jour où se conféraient les ordinations. C’était à l’issue d’une longue vigile qui se poursuivait par la messe. Comme à tous les samedis des quatre temps, la vigile comportait notamment 12 lectures, en grec et en latin. Saint Grégoire le Grand en réduisit le nombre de moitié, et ce sont les lectures de la messe actuelle (en forme extraordinaire, est-il besoin de préciser), lorsqu’il y a des ordinations. Les rubriques de 1960 ont inventé une « messe plus brève », hors ordinations, qui ne garde que deux lectures.

Ceux qui connaissent l’abbé Joachim Le Palud auront une petite pensée d’action de grâce : c’est aujourd’hui le 70e anniversaire liturgique de son ordination. (C’était le 23 décembre 1944.)

Il est notable que, dans la messe de ce jour, même dans sa formule longue, il n’y a aucune allusion aux ordinations. Toute la liturgie est concentrée sur l’Avent, sur le Mystère qui vient. Et, pour la première fois ce mystère est nommé : c’est dans la deuxième collecte :

Concéde, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, qui sub peccáti jugo et vetústa servitúte deprímimur, exspectáta unigéniti Fílii tui nova nativitáte liberémur.

Faites, nous vous le demandons, Dieu tout puissant, que nous qui sommes écrasés sous le joug du péché et un vieil esclavage, nous soyons libérés par la nativité de ton Fils unique, cette nouveauté que nous attendons.

*

O clavis David

O Clef de David, * et sceptre de la maison d’Israël ; qui ouvrez, et nul ne peut fermer ; qui fermez, et nul ne peut ouvrir : venez, et tirez de la prison le captif qui est assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.

Commentaires

  • "Les rubriques de 1960 ont inventé une « messe plus brève », hors ordinations, qui ne garde que deux lectures".
    Les messes conventuelles gardent toutes les lectures, même sans ordination.

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