La Femen* tunisienne Amina Sboui a été remise en liberté après quelques heures de garde à vue. Elle sera jugée pour dénonciation mensongère.
Elle avait ému le monde féministe et médiatique en racontant avoir été tondue par cinq salafistes au début du mois de juillet, place de Clichy à Paris.
Mais ses photos montrent qu’elle était rasée avant la prétendue agression. Et les caméras de surveillance de la place ne montrent aucune agression. C’est pourquoi elle avait été convoquée pour « dénonciation de crime imaginaire ».
* On la qualifie partout d’ex-Femen, parce qu’elle avait claqué la porte en août 2013, qualifiant ses consœurs d’islamophobes. Mais c’est en compagnie d’une Femen authentique qu’elle a brûlé le drapeau saoudien en mai dernier.