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Deux Centrafrique

Selon un rapport remis vendredi dernier au Conseil de sécurité par des experts de l’ONU, il existe une partition de fait de la République centrafricaine entre l'ouest du pays tenu par les milices chrétiennes et l'est contrôlé par les musulmans de la Séléka (que les médias continuent d’appeler « ex-Séléka »…). « Les groupes armés se livrent au commerce illicite et à l'exploitation des ressources naturelles, à savoir l'or et les diamants » : dans l'ouest, les anti-balaka exploitent et commercialisent des diamants tandis que dans l'est la Séléka continue d'avoir la mainmise sur les mines d'or artisanales.

Les affrontements ont fait au moins 2.400 morts dans la population civile entre décembre et avril, mais le bilan effectif doit être plus lourd car de nombreux décès ne sont pas signalés.

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Samedi, un porte-parole de la Séléka a annoncé que l’ancien « président » de Centrafrique Michel Djotodia a repris les rênes de la milice (la milice Séléka qui l’avait porté au pouvoir et qu’il avait ensuite théoriquement dissoute). Les chefs militaires et fondateurs du mouvement, Nourredine Adam et Mohamed Dhaffane, ont été nommés adjoints de Michel Djotodia. Lequel est censé être en exil au Bénin, mais ces décisions ont été prises lors d'une réunion à Birao, dans le nord de la République centrafricaine.

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