Lorsqu'on montra à Bernadette un livre contenant une série de représentations de la Sainte Vierge, l'icône de Notre Dame de Grâce de Cambrai fut la seule où elle trouva une ressemblance avec l'apparition. Parce que les icônes canoniques sont forcément "ressemblantes". Dommage que le livre n'ait pas comporté d'autres icônes, qui auraient permis d'affiner la ressemblance...
Te dícimus præcónio,
Intácta Mater Núminis,
Nostris benígna láudibus
Tuam repénde grátiam.
Sontes Adámi pósteri,
Infécta proles gígnimur ;
Labis patérnæ néscia
Tu sola, Virgo, créderis.
Caput dracónis ínvidi
Tu cónteris vestígio,
Et sola glóriam refers
Intaminátæ oríginis.
O gentis humánæ decus,
Quæ tollis Hevæ oppróbrium,
Tu nos tuére súpplices,
Tu nos labántes érige.
Serpéntis antíqui potens
Astus retúnde et ímpetus,
Ut Cǽlitum perénnibus
Per te fruámur gáudiis.
Jesu tibi sit glória,
Qui natus es de Vírgine,
Cum Patre et almo Spíritu,
In sempitérna sǽcula. Amen.
Nous vous célébrons dans nos chants, Immaculée Mère de Dieu ; répondez avec bonté à nos louanges, en nous donnant votre grâce.
Postérité coupable d’Adam, nous sommes engendrés enfants de corruption ; vous seule, ô Vierge, n’avez point connu la tache de notre premier père : la foi nous l’enseigne.
Votre pied écrase la tête du dragon jaloux, et seule vous avez la gloire d’une origine sans souillure.
Honneur du genre humain, vous qui effacez l’opprobre d’Ève, protégez-nous, nous vous en supplions et relevez-nous dans nos chutes.
Vierge puissante, confondez les ruses et les attaques de l’antique serpent, afin que, grâce à vous, nous partagions les joies éternelles des habitants des cieux.
Gloire soit à vous, ô Jésus, qui êtes né de la Vierge, ainsi qu’au Père et à l’Esprit vivificateur, dans les siècles éternels. Amen.
Hymne des matines. On ne sait ni par qui ni quand cet hymne a été composé. On remarque que le deuxième vers est identique au deuxième vers de l’hymne des matines de la fête de l’Immaculée conception, également anonyme mais qui date du XVIIe siècle.