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Le combat des Anglais contre la CEDH : nouveau round

En juillet dernier, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné les peines de prison à vie infligées à des criminels au Royaume-Uni. Elles seraient contraire à l’article 3 de la Convention, qui interdit les « traitements inhumains et dégradants », car les peines de perpétuité réelle doivent prévoir des possibilités de réexamen (afin de ne pas être à perpétuité…).

Depuis ce jugement, le gouvernement britannique réfléchit au moyen de contourner le diktat de la Cour. Les médias ont appris notamment qu’on réfléchissait à l’instauration de peines très longues, de centaines d’années, comme aux Etats-Unis. Avec possibilité de réexamen… Mais quand on est condamné en tout à 1.000 ans de prison, comme Ariel Castro, on peut toujours voir ses peines réexaminées : il y a de la marge…

Hier, David Cameron a confirmé l’information, et il a commenté : « Il y a des gens qui commettent des crimes si affreux qu’ils doivent être envoyés en prison, et “à vie” veut dire “à vie”. Quoi qu’ait dit la Cour européenne, nous devons mettre en œuvre des dispositions pour que cela puisse continuer. » De son côté, le ministère de la Justice a confirmé qu’il étudiait diverses options en ce sens.

Commentaires

  • J'ai toujours été choqué par l'expression en France de prison à vie avec 30 ans de certain (il y a un autre mot que j'ai oublié). Donc "à vie" signifie "30 ans maximum".

  • Ah si seulement on pouvait entendre un premier ministre français parler ainsi...

  • @Jean Theis
    Le mot en question est "peine incompressible". Moyennant quoi on leur permet de sortir en congé de temps en temps. Et quand ils sortent, il y a toujours un mort...

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