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Même dans la tempête, l’Angleterre est une île

Comme un seul homme et d’une seule voix, les médias britanniques ont annoncé hier qu’allait déferler la « tempête Saint-Jude ».

Comme si c’était son nom officiel.

Mais puisqu’aucun document de l’office britannique de la météorologie n’indiquait ce nom, la BBC a demandé au « Met office » ce qu’il en était.

L’office météorologique a répondu qu’il ne savait pas du tout d’où venait ce nom : « Nous ne donnons pas de nom aux tempêtes au Royaume Uni. Les Américains donnent des noms aux cyclones, et les Européens donnent parfois des noms aux tempêtes, mais nous ne le faisons pas. »

On remarquera, et même on goûtera : les Européens donnent parfois des noms aux tempêtes, mais pas nous…

En réalité, c’est l’office météorologique de Berlin qui donne des noms aux tempêtes. Depuis longtemps. Et depuis quelque temps nous suivons ce que dit Berlin, comme si c’était quelque chose d’officiel… chez les Européens, alors qu’il n’en est rien.

Ainsi, chez nous, c’est, selon les médias, la tempête « Christian ». Tout simplement parce qu’un certain Christian Widera a payé quelque chose comme 200 euros à l’institut météorologique de Berlin pour qu’une tempête porte son prénom lorsqu’arrive la lettre C une année (sur deux) où elle porte un nom masculin…

Eh bien s’il faut choisir entre Berlin et Londres, on choisira sans hésiter cette Angleterre où, spontanément, et sans se préoccuper de Berlin, on a donné à la tempête le nom du saint du jour, parce qu’il est le saint patron des causes désespérées…

Commentaires

  • Heureux de savoir qu'il ne s'agit pas pour les Britanniques de donner à une mauvaise chose le nom d'un saint catholique.

  • il ne s'agit pas d'un saint catholique, il s'agit d'un apôtre, saint pour tous les chrétiens

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