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« Infanticide » : arrêtez les frais

En 2006 un ouvrier avait découvert le cadavre d’un nouveau-né dans un sac poubelle dissimulé dans un conduit de cheminée, à Rouen. En 2011, les enquêteurs avaient fini par retrouver la femme qui occupait l’appartement, et l’an dernier ils ont pu déterminer, par l’analyse de l’ADN, que l’enfant était le sien. Le 23 septembre, alors qu’elle allait être interpellée, elle s’est enfuie, puis elle s’est rendue à la justice vendredi dernier, et elle a été mise en examen pour « homicide volontaire ».

Bien entendu, dès le début de son audition, elle a déclaré ne pas se souvenir des circonstances de la mort de l’enfant.

On ferait aussi bien de ne pas continuer cette procédure, pour éviter une nouvelle honte pour la justice française. Car on va bien sûr aller chercher Israël Nisand qui bien sûr va persuader la cour que cette femme était en « déni de grossesse », puis en « déni d’accouchement », et elle sera évidemment relaxée, selon la jurisprudence désormais bien établie. Et qui est parfaitement logique : après la dépénalisation de l’avortement, la dépénalisation du « néonaticide ». Et après le « droit à l’avortement », le droit à l’infanticide…

Avez-vous vu comment des articles de presse assimilent, à cause de la « négation de l'infanticide », le meurtre de Fiona à celui des nouveaux-nés de Véronique Courjault ?

Fiona avait 5 ans…

Commentaires

  • Ce qui mettra fin à une contradiction: pourquoi dépénaliser l'avortement et poursuivre l'infanticide? Au moins la culture de mort deviendra logique avec elle-même.
    Mais tout le battage médiatique autour de l'infanticide était fait pour mieux massacrer les enfants dans le ventre de leur mère. Maintenant que l'avortement est admis par presque tout le monde (y compris le clergé moderniste) on va admettre l'infanticide, qui , en toute logique n'est pas plus grave que l'avortement. Voir à ce sujet les propositions du sénateur Caillavet (dans les années 1980) pour suspendre 3 jours l'état civil à la naissance, pour "liquider" les enfants non "conformes". Quasiment personne n'avait protesté à l'époque.

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